Un peu de douceur dans un monde de brutes. Voici cette vue de Rennes-le-Château agrémentée d’un commentaire dès plus inspiré, détourné de Floire et Blancheflor, ce conte populaire du XIIe siècle, inspiré d’une nouvelle orientale et qui s’inscrit dans la découverte de l’espace médiéval méditerranéen.
Cette carte a été postée en 1909.
« Le jardin est toujours en fleurs, toujours y retentit le concert des oiseaux. Il n’est au monde d’essence précieuse, ébène, platane ou alisier, ni d’arbre greffé, doux figuier, pêcher ou poirier, ni noyer ni aucun autre arbre fruitier dont ce parc ne soit abondamment pourvu. On y trouve du poivre, de la cannelle, du galanga, de l’encens, du girofle, de la zédoaire, et bien d’autres épices aux très douces senteurs. Il n’y en a pas tant, que je sache, dans l’Orient et l’Occident réunis ! Celui qui, dans ce jardin, respire le parfum des épices et des fleurs et entend le ramage des oiseaux et le chant modulé des cigales, il doit, dans ce concert harmonieux, se croire au Paradis. »