Ce matin, visitant le site de la Gazette de Rennes-le-Château, je découvre une news à la Une selon laquelle un chercheur, bien connu des sphères castelrennaises, aurait retrouvé un diable identique à celui de Rennes-le-Château, dans une église d’Occitanie. Ce chercheur à un nom : Franck Daffos !
La nouvelle est longuement délayée par son éditeur marseillais Thierry Emmanuel Garnier, dans sa dernière Webzine Arqa. Cette découverte est à l’honneur avec toutes les circonvolutions oratoires dont il a le secret.
En ces temps de canicule persistante, il est dommage qu’il se soit mis les neurones en ébullition pour si peu. M. Garnier se serait-il renseigné auprès de chercheurs compétents, il eut appris que la trouvaille de son auteur-maison constituait un réchauffé peu consistant. La chose est, en effet, connue… depuis une bonne dizaine d’années.
Dans un premier temps, j’ai déploré que Franck Daffos n’ait pas révélé le nom de la commune où se situe l’église abritant cet autre Asmodée. Mais, à la réflexion, le sait-il, en réalité ?
Mon scoop à moi, c’est de préciser que la tête de diable mise en exergue est celle d’un démon terrassé par un saint Michel. Certes, dans le texte de Th. E. Garnier, il y aurait une allusion à ce sujet, mais pourquoi ne pas le dire franchement ? Qui plus est, pourquoi ne pas montrer la statue de l’ensemble en entier ?…
Après le méli-mélo de la photo de l’abbé Gazel, voici l’imbroglio de la tête d’Asmodée. A chacun d’en apprécier tout le sel.