Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on s’agite beaucoup ces jours-ci dans le landerneau castelrennais. Par petites touches, la nouvelle se répand. D’abord sous la forme allusive, puis plus directement, mais toujours en demie teinte. D’emblée, on préjuge de la pièce qui se joue. Les coordinateurs mettent alors en place une stratagème binaire de façon à se positionner sans s’impliquer. En même temps, quelques affidés assurent les utilités.
Vous l’avez deviné, ce ramdam annonce tout simplement la sortie d’un livre de Franck Daffos : le trésor qui rend fou, ma vérité sur le pech d’En Couty, éditions Arqa. Sortie prévue : le 13 juin.
Sur son site Web, Thierry-Emmanuel Garnier, responsable des éditions Arqa, distille tous les deux jours des infos sur cet ouvrage.
Or, ce lundi 6 juin, je reçois au courrier une lettre en date du 1er juin de cet éditeur familièrement signée Thierry et commençant ainsi : Mon cher Michel. En fait, c’était pour me signifier que, compte tenu du caractère quelque peu abrasif de cet ouvrage, l’éditeur se voit dédouaner sinon de toutes poursuites judiciaires, au moins des frais en résultant, au détriment de l’auteur qui se substituera à lui pécuniairement, en plus de ses propres obligations. Effectivement, en pièce jointe, figurait au courrier une décharge de responsabilité, signée à Bouloc par Franck Daffos et datée du 18 mai 2016.
Comme je suppose n’être pas le seul destinataire de ce courrier-parapluie, j’invite T.E. Garnier a en faire part dans sa prochaine “Chronique de Mars”, afin que nul ombrageux ne vienne interrompre sa quiétude phocéenne.
Dommage que la neutralité de M. T.E. Garnier ne
soit pas aussi étanche que son amitié.