Si l’on s’en tient à cette publication, au nombre des grandes énigmes de l’Histoire, l’affaire de Rennes-le-Château occupe la 17e place. D’aucuns y verraient un symbole…
Cependant, la curiosité s’arrête là. L’anonyme auteur de cet article est à peine mieux documenté que le visiteur lambda. D’emblée, nous avons droit à tous les poncifs et les approximations du genre. Les “moeurs progressistes” (!) du curé avec sa bonne ne nous sont même pas épargnées.
Entre l’abbé Saunière vandalisant les pierres tombales du cimetière et Jean de Habsbourg côtoyant Emma Calvé lors d’une tea-party à la tour Magdala, l’imagination n’est pas au pouvoir.
D’où provenait la nouvelle fortune du curé sybarite, s’interroge ce discret raconteur ? Trésor des Cathares, richesses des Wisigoths, citant en illustration le dicton selon lequel : Entre l’Alaric et l’Alaricou est le trésor des rois. A moins qu’il ne s’agisse de la découverte de manuscrits au sujet de la généalogie de Jésus. Las…
Au final, l’argument massue brandit par l’auteur est, qu’à ce jour, aucun des objets précieux exhumés par le curé et vendu par lui à l’encan n’a refait surface en tant que tel ! Affirmation gratuite et bien mal à propos,