On me signale qu’une discussion a lieu depuis quelques jours sur un forum concernant Ernest Cros et un certain document que j’ai publié voici bientôt trente ans. Ma première réaction aurait été de répondre et de me justifier. A quoi bon, au regard du personnage qui mène cette croisade on voit bien qui est le prêcheur qui l’inspire. Mon document est authentique et il m’a été confié, parmi quelques autres, de façon libérale et franche. J’en connais parfaitement la source. Il est vain de le discréditer, cela ne donnera pas plus de crédit au roman que mon accusateur façonne depuis cet été avec patience. Ce feuilleton estivale, d’ailleurs, auquel nous a convié la Gazette, n’engendre pas la mélancolie, si l’on s’en réfère à ses conclusions. L’ennui, c’est que j’ai bien connu l’abbé Mazières, pour l’avoir rencontré quatre fois, plusieurs heures à chaque fois, et ait eu tout le loisir de poser les bonnes questions. Puis, sur les conseils de Mgr Boyer, j’ai eu un très bon relationnel avec l’abbé Bruno de Monts, qui s’est étendu sur plusieurs années, à qui je dois, d’ailleurs, la transcription du procès Saunière dont j’ai rendu compte dans mon livre de 1985. Enfin, qu’est-ce que se targuer de certaines “confidences” d’Héricart de Thury ? Là, on atteint des sommets !… Je sais bien qu’une légende noire me fait passer pour un profiteur, “un boulet”… Mais à trop écouter les médisances… En tout cas, voici un chercheur qui prétend faire défiler l’écheveau d’une histoire qui s’est passée voici presque un siècle et qui n’est pas foutu d’appréhender correctement ce qui s’est passé quatre ans en arrière.