Cherchant tout autre chose dans mes papiers, je retrouve cette fameuse “photo” dont on parle sans discontinuer depuis dix jours au point que le site d’Arqa est tombé en syncope pendant 56 heures (merci OVH), du vendredi au dimanche.
Voici donc ce document qui est en fait la photocopie numérique d’une illustration dont on a partiellement caviardé la légende. Je présente donc le scanne de cette “photo” et la légende qui va avec. Le fond est un cartonnage disposé tout exprès pour bien délimiter le contours de ce découpage que Didier Héricart de Thury m’avait effectivement remis au matin de ce 5 mai 2011.
Je ferai ces observations :
– D’abord, il s’agit d’une photocopie qualité numérique.
– Seul un côté du document est imprimé, le verso est neutre.
– La marge inférieure comportant la légende a été découpée. Côté gauche, pour que l’on ne puisse pas lire la ligne en entier; côté droit, pour donner l’impression que le premier découpage est normal (une question d’équilibre, du moins est-il permis de le supposer).
Cette espèce de tohu-bohu suscité par ce document m’a fait, effectivement, m’interroger à son propos. Il est vrai que je n’avais accordé, jusqu’alors, qu’un intérêt médiocre à ce petit découpage. On notera que le caviardage de la légende est fait pour que le mot “Termes” n’apparaisse plus. Aurait-il éveillé ma curiosité ? Aurai-je eu un doute sur l’identité de l’abbé Gazel photographié au milieu des communiants ? En tout cas, je n’ai vu aucune malice au fait que Didier Héricart de Thury m’ait remis ce découpage.
Mais, l’autre jour, j’ai lu l’intervention de “Clovis” sur le site de la Gazette. Elle est datée du 6 juin. Il disait ceci :
Pour une autre remarque, sur cette ”photo”, appelons un chat, un chat !
Je reprends le texte de Franck : ….” Didier (en l’occurrence Hericart de Thury …) offrit à ”Michel Vallet” une très rare photographie de l’abbé Gazel entouré de communiants …. “ On comprend à mi mots que cette représentation parue dans un livre est un nouvel écueil entre ces deux personnages de cette affaire depuis la parution de l’or de Rennes de F.D. aux deux noms d’auteurs sans le sien cité. Or, lorsque l’on est brouillé, tels que furent Daffos et “Vallet”, pourquoi de Thury lui remet en 2011 cette photo, en sachant la complicité existante entre Daffos et Hericart de Thury depuis 2007 ?? Travail de sape, travail en sous main, essuyage de plâtres, dans une continuité de tension, on est en droit de se poser ce type de questionnement sur cette ”relation” à trois !??
Bref, représentation iconographique ou photographie, appelons la comme on voudra, elle est tout et rien, sauf anthropométrique pour nous apporter une éclaircie sur le personnage clérical central ….! Messieurs, je vous renvoie à vos copies pour faire preuve de plus de limpidité en toute neutralité …
En fait, c’était une chausse-trappe ! Hélas pour eux, la mèche du pétard s’est consumé sans aucun effet. Ils pensaient probablement que j’allais publier ce document dans la précipitation et me proclamer auteur de cette découverte. Mon forfait commis, ils m’auraient confondu en publiant la page toute entière. Me mettant au défi de citer mes sources. Finalement, la farce a tourné court ! Ils croyaient tenir un scoop. Résultat : Francis Attard * a sifflé la fin de la récréation.
Je ferais tout de même remarquer que depuis la parution de mon livre en 1985, Histoire du trésor de Rennes-le-Château, j’ai participé en plusieurs occasions à mettre un visage sur un nom, découvrant les portraits ou photos de protagonistes en rapport avec l’affaire de Rennes-le-Château (Lawrence, abbé Grassaud, abbé Rivière, abbé Gélis, abbé Laborde, Eugène Stüblein, Boudet, et quelques autres encore). Certains publiés, d’autres encore inédits. Qui a fait mieux ? En tout cas, certainement pas ceux qui se targuent des plus hautes vertus.
- * Désolé, il s’agit de Christian Attard
Bonsoir M. Vallet
Merci pour ces éclaircissements à propos de cette fameuse photo. Je ne trouve qu’un seul ouvrage datant de 1939 : “Termes en Termenes en pays d’Aude son histoire, son folklore”. par l’abbé J.L Astruc. A moins que la reprise ne soit encore plus récente dans un de ces ouvrages d’érudits locaux…
Je note que la date de 1910 ne donne pas d’autres précisions et il se peut, selon moi, qu’elle ne soit pas d’une très grande valeur.
Je note aussi que l’on observe bien le défaut de l’œil droit de cet homme.
Dans l’attente d’autres informations,
Bien cordialement,
Christian (et non Francis !!) ATTARD
Mais Francis est effectivement aussi intervenu sur ces mystères, autrefois.
M. Christian Attard, Bonsoir.
Désolé pour cette erreur de prénom, mais je vois que vous avez compris d’où venait ce lapsus. C’est vrai que, jusqu’alors, je ne m’étais pas trop préoccupé de ce découpage. Effectivement, ce livre de l’abbé Astruc est une piste possible. A l’occasion d’un passage dans l’Aude, archives ou bibliothèques, je verrai cela. Tout cela me parait bien dérisoire, mais, comme en 2011, je commence à percevoir tout le stratagème qui est derrière.
En toute sympathie.
Michel Vallet