Le site de Jean-Claude De Brou vient de publier un petit travail documentaire au sujet de L.B. Lawrence, cet américain qui fit construire, en 1932, ce qu’il était contenu d’appeler le “tombeau d’Arques , (jusqu’à ce qu’il fut détruit en avril 1988), dont l’aspect n’était pas sans rappeler ce cénotaphe que le peintre Nicolas Poussin a représenté dans son tableau les Bergers d’Arcadie.
Si l’auteur de cette digression a lu les quelques pages que j’ai consacré à ce personnage énigmatique dans mon Histoire du trésor de Rennes-le-Château (1985), il semble ne pas connaître le chapitre conséquent, complété par de nombreux documents, publié dans le tome 2 de mes Archives de Rennes-le-Château (1988).
Me basant sur les papiers personnels de Lawrence, je n’avais pu reconstituer son parcours qu’au moment de son installation définitive en France (en 1919), puis jusqu’à sa mort (en 1954).
Cette fois, on en sait un peu plus sur ses antécédents avant 1914 et durant la Grande Guerre. On y apprend qu’il fut sous-lieutenant dans la Légion étrangère (probablement de 1914 à 1917); en revanche, il ne semble pas avoir été incorporé sur le front. Démobilisé, il sollicite une exemption pour incapacité physique et soutien de famille. Sa mère et sa grand-mère sont à sa charge.
Il apparaitrait qu’à partir de 1919, Lawrence ait pris contact avec différentes sociétés minières, françaises ou étrangères. D’où la réflexion de notre commentateur * que Lawrence envisageait peut-être d’exploiter quelques veines dans le secteur des Pontils, ou l’exploitation de marbre, songeant à la carrière abandonnée de Peyrolles.
L.B. Lawrence est mort le 25 juillet 1954 à l’hospice de Carcassonne. Cet établissement n’existe plus, excepté son portail. On devine l’emplacement à côté du Dôme, en plein Centre-Ville, à l’extrémité de la rue de Verdun .
Inhumé au cimetière Saint-Michel à Carcassonne, j’avais signalé en son temps cette anomalie. Alors que L.B. Lawrence est né à Hartfort, dans le Connecticut (U.S.A.), sa plaque mortuaire le faisait naître à… New-York !
- * Il est dommage que l’auteur de cet exposé consciencieux et tempéré se soit contenté de signé Aronnax par modestie, d’autres qui signent de leur nom patronymique ne craignent pas de nous faire partager leurs délires et leurs aigreurs.
Bonjour Michel,
Je réagis à ton commentaire : “D’autres qui signent de leur nom patronymique ne craignent pas de nous faire partager leurs délires et leurs aigreurs…”
Toujours cette sale manie de balancer tes aigreurs sans citer tes objectifs.
Je ne sais pas à qui s’adresse ton commentaire, mais au cas où je serais concerné, je souhaiterais que soit effacé sur ta page mon nom patronymique que je voudra que tu remplaces par “Hercule Navarrau-Arsa”. Je te remercie d’en faire la modification, ou de m’expliquer la méthode…
Ensuite, si tu avais lu le live “CODE AA RENNES-LE-CHÂTEAU, L’ENIGME” d’Herman TREIL, tu saurais que l’Américain dénommé L.B. Lawrence, au quel certains chercheurs et auteurs attribuent la construction de ce qu’il était contenu d’appeler le « tombeau d’Arques” , (détruit en avril 1988), et dont l’aspect n’était pas sans rappeler cet autre tombeau que le peintre Nicolas Poussin a représenté dans son tableau “Les Bergers d’Arcadie”, ce L.B. Lawrence n’a eu aucun rôle a jouer dans nos mystères de la Haute Vallée de l’Aude…
Je t’invite à plutôt pour le Tombeau des Pontils, à chercher la réponse du côté de l’Eglise de l’Aude, car notre histoire n’est qu’une histoire de curés et de prêtres et rien d’autre…
Je t’invite à t’intéresser plus particulièrement à un religieux de Carcassonne, le père Fulgence Gallibert o.f.m. Capucin, Ami du père Marie-Antoine Clergues o.f.m. Capucin, le Saint de Toulouse, et dont la famille (Gallibert) finança la construction du monastère des capucins qu’il occupa par la suite !…
Extrait “CODE AA RLC” :
+ + + + +
… Pareillement, de Carcassonne provenait un vénérable capucin célèbre pour sa vaste érudition, le Père Fulgence (+ 1892), qui affecta son bien patrimonial à la construction du couvent de sa ville natale, son propre père, Jacques Galibert ayant consacré sa fortune au réta-blissement de leur Ordre. En 1865, il convainquit Mgr de la Bouillerie, lequel posa la première pierre le 21 février 1867, les moines s’y installant l’année suivante ! Le Père Marie-Antoine, de l’Aa de Toulouse, venait chercher conseil auprès du Père Fulgence, avec lequel il prêcha et éleva des Croix de Pénitence. Pendant les événements de 1870, il l’appela à Toulouse, pour maintenir l’exercice du culte dans la chapelle du couvent de la Côte Pavée, confesser et y prêcher. Du portrait qu’en a dressé le Père Ernest-Marie de Beaulieu dans sa biographie du Père Marie-Antoine, nous extrayons ces quelques lignes révélatrices :
« Le Révérend Père Fulgence de Carcassonne avait fini par entasser d’énormes caisses de documents… C’était une bibliothèque vivante, un puits de renseignements ; et quand on savait l’interroger, on finissait par obtenir de lui des détails inédits, extrêmement intéressants, que l’on aurait bien vainement cherchés ailleurs.
Déjà le Père Marie-Antoine lui avait emprunté, sur le culte de la pierre, figuratif de la Papauté et de l’infaillibilité, dans l’Ancien Testament et dans les fausses religions, le sujet de l’une de ses plus belles notes, dans le livre « Grandes questions du jour » (Père Ernest-Marie de Beaulieu, op. cit. p. 368-369).
Grâce à son aide et à son immense documentation conservée dans des caisses entières de notes surchargées et raturées, le Père Marie-Antoine écrira plusieurs ouvrages dont « Le Grand Pape et le Grand Roi », qui, publié de manière anonyme, connaîtra une bonne dizaine d’éditions vendues au profit des pauvres ! Naturellement nous reviendrons sur ce livre où le Père, scrutant les prophéties dans la perspective de la fin des temps, accorde un grand intérêt à celle de saint Malachie, concernant la devise du Pape à venir : « Lumen in cœlo », que Léon XIII, fait unique dans l’histoire de la papauté, accolera en 1878 à ses armes familiales pour constituer son blason papal, et qu’en 1891, l’abbé Bérenger Saunière, pied de nez à la République, fera graver sous ce même blason, au claveau central de l’arcade du porche de sa petite église, ainsi bien visible de tous !… ”
Vraiment intéressant !… Mais j’ai aussi lu sur une page Internet, au sujet du “Tombeau des Pontils” :
” Les 4 personnages évoquent les 4 constellations : Serpentaire, Hercule, Bouvier, Vierge… ”
J’avoue que j’ignorais totalement ce point, mais de suis content de me voir attribuer un petit rôle de pastoureau tout à fait humble, mais dont on sait depuis plus de 2000 ans que les bergers arrivent bien en avance sur les rois (-mages) pour honorer l’enfant-Dieu à la crèche.
Meilleures pensées
Hercule Navarrau-Arsa
Cher Ramuntxo,
Concernant LB Bertram, ses motivations mises à part, le fait que la construction du tombeau ait été à son initiative, cela je le tiens de son propre entourage. De la personne même qui l’a vu faire. Que dire, après cela ?
Si ma petite note avait été une allusion à votre propos, j’aurai peut-être parlé de “délires”, mais pas d’ “aigreurs'”. Cela dit, le rôle du RP. Fulgence mérite, effectivement, qu’on s’y intéresse.
Cordialement
Bonjour Michel,
Que dire après cela ?
1°) Agir comme un journaliste ou un scientifique, à savoir rechercher une confirmation du témoignage, par exemple dans les autorisations municipales qui font que, j’imagine, on ne peut ensevelir des corps n’importe sans autorisation municipale. Donc vérifier en mairie s’il reste des traces de ces funérailles…
2°) Essaye aussi d’analyser et de comprendre la nature du témoignage : Quel âge avait le témoin ? A t-il pu confondre construction du tombeau et l’inhumation des défunts dans ce caveau qui nécessite toujours l’intervention d’un maçon pour l’ouverture et la fermeture du caveau ?
3°) Le choix de cette forme de caveau pour évoquer à l’évidence le tableau de Nicolas Poussin “Les Bergers d’Arcadie”, a été à l’évidence décidé par les prêtres de l’AA qui connaissaient parfaitement tout le mystère du lieu secret et sacré du Pech Cardou…
Il faut vraiment que tu lises le livre CODE AA RLC d’Herman Treil pour comprendre ces mystères, plutôt que de t’éparpiller en tous sens…
Il te faut toujours garder un oeil rivé sur le but, à savoir le Haut de la Montagne, et ne jamais le quitter du regard…
Souviens-toi du témoignage de Madame Maraval de Niort-de-Sault, rapporté par l’abbé R-M. Mazières :
“La Pierre dressée des Pontils regarde aux greniers et aux caves du roi”
A ce premier indice, les prêtres de l’AA ont voulu en ajouter un nouvel indice indiscutable qui faisait référence à l’Arche d’Alliance cachée en ce lieu du Pech Cardou, à savoir la devise “Et in Arcadia Ego” dont la anagramme découvert par Herman Treil désigne le Pech Cardou…
J’ai indiqué cet anagramme sur le blog de Cardou, puis finalement, je l’ai retiré après 2 jours, car après tout, il n’ont qu’à commander le livre pour en savoir plus…
Te souviens-tu aussi du texte sibyllin de Nacim Djama qu’il avait obtenu d’un prêtre :
” … Car d’où vient la force si ce n’est du haut de la montagne … ” (du Pech Cardou = Car d’où) (Herman Treil)
Des indices comme cela, j’en ai obtenu à la pelle et tu devrais t’y intéresser au lieu de t’égarer au Pech d’En Couty…
Quand on sait où est le but, on comprend de mieux en mieux le sens des codages des curés et des prêtres, durant tant de siècles…
Penses à changer mon nom, comme je te l’ai demandé, sinon, je vais être contraint de me retirer et ce serait dommage pour toi parce que tu as peu d’abonnés et encore moins d’intervenants…
Bonne recherches et Bonne semaine
Hecule Navarrau-Arsa
Bonjour Michel,
J’ai déjà bien avancé en venant de comprenant que c’est moi qui pouvait modifier le choix du nom généré automatiquement…
Je voudrais que tu modifies mes anciens messages car il manque une fonction correction de message du ton blog !…
Merci et Bonne semaine
Hercule Navarrau-Arsa