Chaque année qui passe nous vaut un choix d’ouvrages d’inégal intérêt. Paru il y a deux ans déjà, en 2014, celui-ci avait échappé à notre traque permanente. Il a pour titre complet et un peu long : Rennes-le-Château. Le trésor des templiers du Bézu et de Laval-Dieu. Le tombeau des seigneurs de Rennes-le-Château. En fait, c’est moins une nouvelle redite de l’histoire de l’abbé Saunière qu’une randonnée dans ce périmètre du Razès, entre la Rennes d’en Haut et la Rennes d’en Bas. L’auteur, Michel Henry, revendique un tiers de siècle de recherches, de picore dans la région, examinant là un pan de mur oublié, un dolmen renversé sous la végétation ou bien encore une plaque-souvenir le long d’une route de montagne. L’homme cherche, scrute, photographie. Une tombe, un Calvaire, une entrée de mine, un N inversé. Quelle découverte compte-t-il faire ? Il n’en sait rien. Apparemment, le trésor est partout et nulle part. Ses limites ne s’expriment que par le temps imparti de ses congés qu’il s’octroie en fonction de ses activités professionnelles.
Dire que cet ouvrage est un livre de plus sur cette affaire serait injuste. Même le promeneur féru pourrait y trouver quelques pépites. Cependant, on pourrait déplorer quelques facilités, confusions historiques et orthographes erronées de noms propres. De grâce, M. Henry, si vous deviez récidiver dans la rédaction d’un autre livre sur le sujet, n’écrivez plus ainsi Béranger Saunières, pour désigner l’ancien curé de Rennes-le-Château, mais BERENGER SAUNIERE.
Bonjour Michel,
Il y a deux jours, j’étais en Espagne et au château d’Abbadia, et j’ai pensé à toi !…
Je n’ai pas lu ce livre de Michel Henry ” Le trésor des Templiers du Bézu et de Laval-Dieu “, mais je m’intéresse au domaine Hospitalier de LavalDieu et au trésor des Templiers du Roussillon caché à Rennes-les-Bains…
Dans son livre “Les Templiers des Pays d’Oc et du Roussillon” (Editions Loubatières – 2003), Simon JEAN nous parle de l’immense domaine de LavalDieu, vaste de dix-sept kilomètres de périmètre, comprenant Coume-Sourde, les bois du Lauzet, et les Barureaux…
Selon lui, un texte le prouve sans ambiguité – possession des Hospitaliers qui en vendirent les redevances à la famille, ou plutôt au Sénéchal de Voisins, en 1280…
Si l’on regarde Wikipédia, on trouve :
Pierre II de Voisins (né en 1205 ; mort v.1256), adoubé chevalier en 1243, connétable de Carcassonne (v.1240), sénéchal de Toulouse (1254), de Carcassonne (1255) et d’Albigeois (1251). Il est le fils de Pierre Ier de Voisins et de Mahaut de Thury.
En 1225, Pierre II de Voisins épouse Jeanne de Voisins (veuve de Guy Ier de Lévis). Ils ont trois fils :
Guillaume de Voisins (mort en 1308), seigneur de Confolens et Limoux, lieutenant et sénéchal de Carcassonne.
Jean de Voisins
Gilles de Voisins (né en 1250 ; mort en 1320), seigneur de Villerasel du Razès, Arques et Villeneuve des Arches.
En 1280, il ne peut s’agir que de Guillaume de Voisins, , seigneur de Confolens et Limoux, lieutenant et sénéchal de Carcassonne…
qui aurait reçu des Hospitaliers le vaste domaine de LavalDieu…
Mais si les Templiers ont caché un dépôt à Reddes, ils n’ont pu le faire que sur un domaine qui leur appartenait, avec l’accord du Seigneur local…
S’agit-il donc d’une transaction secrète entre la papauté d’Avignon, les Templiers, et le Seigneur de Voisins ?…
J’aimerais bien retrouver la référence de ce document attestant de la vente du domaine de LavalDieu par les Hospitaliers de Saint Jean au profit du Seigneur de Voisins… Anne Brenon avait déjà parlé de cette affaire de LavalDieu sur un document tapé à la machine, il y a 25 ans…
Ce document doit pouvoir se découvrir dans l’Histoire du Languedoc de Vic et Vayssette, dans le fond Doat, ou aux archives de l’Ordre de Malte à Toulouse…
Bien cordialement à toi.