Tout récemment, dans une de ses chroniques que Michel Azens publie sur le site Internet SUDINSOLITE, [ voir ] , il en est venu à nous parler d’un différend qui opposa le marquis Pierre François d’Hautpoul de Seyres avec Jean Jacques Avignon, au sujet de fermages situés sur le territoire de Bugarach.
La France est en crise ; la Révolution, en marche. On est en mars 1791, les privilèges volent en éclats ! Au final, le marquis d’Hautpoul sera renvoyé dans les cordes. Il sera incarcéré à la Visitation de Toulouse et son épouse, Marie de Montesquieu, dans un cachot de Saint-Sernin. L’orage républicain ruina le marquis et le fit périr dans la précarité en juin 1797.
Dans le même temps, tous ses biens, proposés aux enchères, passèrent entre les mains d’un sieur Azaïs, du village d’Arques. Or, moins d’un siècle plus tard, ce personnage, propriétaire du château de Coustaussa, participa à le dépecer pour éviter de payer les impôts qui lui incombaient !
Ce document présenté par Michel Azens n’est pas sans nous rappeler cette vente qui eut lieu en mai 2009 à l’hôtel Drouot à Paris, d’un manuscrit Tobias extrait, dit-on, du coffre des Hautpoul (?), traitant, notamment, des “bois interdits” de Sougraigne.
On n’est pas loin de l’imbroglio juridique touchant aux Sources Salées et dont le rapport Varache a fait ressortir tout le côté obscur. (Azens/Jarnac, L’Oeil sur la montagne ou le secret de l’abbé Boudet, pp. 179-198, 2010, Pégase, éd.)