Vers 2005, il fut question d’une découverte majeure, consistant en un lot très important de documents retrouvés bien des années auparavant par des ouvriers, alors qu’ils travaillaient dans les communs de la cathédrale Saint-Just, à Narbonne.
Il s’agissait d’une série de petits rouleaux manuscrits en latin, de deux livres autographes, de quelques cartes topographiques, mais aussi d’une série de 23 courriers datés, mais tous anonymes, sinon ratifiés d’un glyphe.
Les quelques ouvriers, présents au moment de cette découverte, s’emparèrent chacun d’une partie de ces archives, sans se soucier qu’en les dispersant de la sorte, ils en amoindrissaient l’intérêt qu’on pourrait leur porter.
Par la suite, certains rouleaux manuscrits échurent à un passionné dont l’intérêt pour Rennes-le-Château ne s’était pas démenti au fil des années. Il récupéra, dans le même temps, un des deux livres manuscrits, une carte et la totalité des courriers.
Ces manuscrits, on peut les apercevoir un court instant dans le documentaire Bloodline. La carte, qui n’est pas sans rappeler celle du livre de l’abbé Boudet, avec des striures en plus pour marquer les déclivités, représente l’éparpillement des quatorze Stations du Chemin de Croix de Rennes-le-Château comme autant de jalons. Quant au livre, il s’agit d’un format carré recouvert d’une toile bleue. L’abbé Antoine Bigou en serait l’auteur. Rédigé en latin, bien que non traduit en français, ce texte serait codé…
Je ne m’exprimerais pas ici au sujet de l’authenticité de ces documents, de leur finalité. Un personnage, à la faconde tonitruante et qui se répandait jadis sur les forums sous le pseudonyme de « Rex Mundi », a véhémentement qualifié tout cela de supercherie, se déclarant lui-même l’auteur de ces documents, qu’il aurait fabriqué pour mieux abuser de la crédulité de certains aficionados à qui il voulait nuire.
Si j’évoque maintenant cette vielle histoire, c’est que j’ai relu récemment un numéro de la Sauniere Society Journal, n° 7, paru en janvier 2016. Deux courriers, parmi les 21 autres, sont reproduits en pages 6 et 8.
L’un, daté du 14 décembre 1897, fait état du trésor, qui pourrait « payer la rançon de plusieurs rois » et fait grief à Antoine Bigou de n’avoir pas mis à profit le pactole dont il disposait pour empêcher la Révolution de 1789 !
L’autre, en date du 5 janvier 1898, évoque la personnalité « diabolique » d’Emma Calvé, qui aurait incité Bérenger Saunière à éliminer son confrère de Coustaussa.
A chacun d’en faire son miel ou… sa ciguë.
L’art de prendre les gens pour des… canards sauvages.
Indigente anecdote ! Ces lettres qu’on pourrait aisément qualifier de torchons ne sont, de toute évidence, que de pauvres faux,
de plus très mal exécutés, qui ne tromperont jamais un chercheur attentif.
Est-ce cela qu’on nommerait “les poubelles de l’Histoire” ?
N’y a-t-il rien de moins frelaté à se mettre sous la dent ?
Bonsoir,
Il y a bel et bien eu découverte dans une chapelle de Saint-Just mais il s’agit de 2004. Les ouvriers ont trouvés des symboles Maconnique dans une chapelle dédier à Francois 1er.