A Rennes-le-Château, si l’on s’attend au pire, on n’est jamais déçu. Avec les beaux jours s’annoncent les festivités du printemps et de l’été. Du côté des deux Rennes, on nous promet de belles visites enchantées, telle que la mystérieuse légende des templiers fantômes du Bézu, l’étrange assassinat du curé de Coustaussa, des croix gravées autour des Bains de Rennes, sinon un féérique parcours longeant l’incontournable cromleck.
Côté Alet-les-Bains, immanquablement, Nostradamus est partout et nulle part, c’est nous rapprocher des antipapes qui hantent les ruelles de l’antique évêché du Razès. Reste pour les inconditionnels des “petits gris”, le Bugarach, montagne sacrée s’il en est, mais, surtout, promontoire des Aliens-Nations.
Comment veux-t-on qu’après un tel programme, Rennes-le-Château soit pris au sérieux ? Les librairies d’icelieu sont en berne et Asmodée sous perfusion.