Au vu du plébiscite rencontré avec la publication d’une première correspondance : Daniel Bettex – Didier Héricart de Thury ( I C I ), je ne voudrai pas faire trop patienter l’amateur en produisant cette fois cet autre document. Il s’agit de la première et de la dernière page des épreuves d’une petite plaquette ayant pour titre : Bergère, pas de tentations ou l’unique espoir d’un pénitent. Et ce sous-titre : « Genèse moderne de la vraie langue celtique ». C’est, bien sûr, une facétie de 60 pages que Didier Héricart de Thury publia hors commerce en 1974, à une trentaine d’exemplaires, sous son vrai nom associé au pseudonyme de Roseline de Pairolles ( dont la signification est facile à déchiffrer). La désignation du lieu d’édition : Lamaurine, ne manque pas de sel non plus.
Ce petit exercice, qui fait la part belle à la méthode de l’abbé Boudet, est présenté comme un recueil destiné aux membres de l’association du Prieuré de Sion. L’auteur recommande à ses lecteurs, pour peu qu’ils passent leurs vacances dans nos Pyrénées françaises, de se munir d’un exemplaire du livre de Maurice Leblanc, l’Aiguille creuse. Prémonition ?
Déjà en 2002, dans notre Bibliographie de Rennes-le-Château, constituant le Douzième volet des Cahiers de Rennes-le-Château (Bélisane, éd.), l’avions-nous signalé sous le n° 34, en page 21.