Depuis le mois de mars 2020, je subis des attaques répétées, mensongères, calomnieuses et vexatoires de la part du site d’Arqa dont son responsable est Thierry Garnier, né le 26 décembre 1960 à Marseille et demeurant 29 boulevard de La Lise à Marseille (13012).
Ces attaques – que j’ai considérées et subies comme des agressions, étaient prévues pour se dérouler en 9 phases. A ce jour, 7 ont été publiées sous le titre : “Affaires classées. Docteur Vallet, Mister J’arnaque“.
# 1 : 28 mars 2020 . #2 : 8 avril 2020. #3 : 28 avril 2020. #4 : 4 mai 2020. #5 : 21 juin 2020. # 6 : 26 juin 2020 # 7 : 1er juillet 2020
Je dois signaler que ces attaques (qui ne sont pas les premières depuis ces dix dernières années) n’ont jamais été précédées d’aucune manifestation de ma part qui auraient pu les motiver. C’était donc une volonté délibérée de me nuire, de porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité.
Tout au long de ces attaques, il m’a été reproché de ne pas répondre aux griefs qui m’étaient imputés. Comment aurait-il pu en être autrement, puisqu’il s’agissait d’accusations fallacieuses, voire basées sur le mensonge.
J’ai préféré prendre le parti de l’humour et de la dérision, ce qui a eu le don de rendre leurs invectives encore plus violentes et injustes.
Dans toutes les attaques que j’ai eu à subir, il était spécifiquement mentionné le nom de M. François Lange, commandant de Police et auteur, qui était en charge de me « recadrer ». La citation de sa fiche wikipédia était faite pour m’intimider et me ramener à résipiscence.
Une photo idoine était là pour me faire comprendre que c’était un tireur avisé et que la 4e balle (après les 3 autres dont on me montrait les impacts) ferait mouche. Si le 5 mai 2020, la photo fut retirée, suite à mes remarques, les états de service de M. Lange continuèrent à être mentionnés et les impacts de balles restèrent toujours bien visibles.
J’ai donc pris, par stratégie, le parti de rendre ridicule l’instrumentalisation que Thierry Garnier faisait de François Lange. A noter que je ne connais pas, personnellement, M. Lange, sinon en sa qualité d’intervenant sur un forum ayant pour thème les mystères de Rennes-le-Château (www.renne-le-chateau.com), sous le pseudonyme d’Arronax. Je n’ai donc aucune animosité à son égard et ne lui en conserve aucune rancune.
En revanche, il s’est formalisé de mes posts à son encontre et me l’a fait savoir lors d’un appel téléphonique en date du 23 juin 2020. Cela a été l’occasion pour moi de lui renouveler mon indignation quant à l’instrumentalisation que Thierry Garnier faisait de son ancienne situation professionnelle et ce principe de « me recadrer ». Il m’objecta que rien n’était de son fait, que c’était une formulation qui incombait seul à Thierry Garnier.
Consécutivement au 7e volet des attaques en règles que je subissais depuis trois mois, je recevais, par voie d’huissier, en date du 1er juillet 2020, un texte de deux pages rédigé par Thierry Garnier, directeur des éditions Arqa, auxquelles s’ajoutait la photocopie d’un procès-verbal de Gendarmerie, en date du 8 septembre 2011. Sur la partie supérieure du document, une phrase soulignée indique qu’il s’agit d’un « Procès-verbal de gendarmerie à l’encontre de Michel Vallet pour menaces de mort ».
En fait, il s’agit d’un P.V. d’audition dans lequel Franck Daffos déclare avoir reçu plusieurs « appels malveillants et menaces de mort » et fournit différentes précisions sur ces appels qui se seraient succédés du mardi 6 septembre au mercredi 7 septembre. Pour expliquer ces « appels malveillants », Franck Daffos en est venu à supposer qu’ils ont été suscités par de « grandes jalousies », en « relation avec les trésors découverts » (?)
Le fait que la photocopie de cette prétendue plainte, qu’il est coutume d’appeler « contre X », soit affublée de mon nom, associé au qualificatif de « menaces de mort », ne semble pas susciter de la part de Thierry Garnier une flagrante contradiction.
Je n’en dirai pas davantage sur ce document, qui est ici produit pour mettre fortement en doute mon honnêteté et mon honorabilité.
Quant au texte de deux pages signé Thierry Garnier, au titre de « directeur des éditions Arqa », il est constitué de trois griefs que le signataire présente comme autant d’infractions dont je me serai rendu coupable. Vol de photos, contrefaçons artistiques et, surtout, spoliation d’un héritage, fusse-t-il intellectuel.
Pour bien appuyer ses réclamations, Thierry Garnier m’assène l’épisode téléphonique de septembre 2011, qui aurait déclenché une enquête de Gendarmerie à mon encontre (?) et aurait fait la démonstration que je suis capable du pire et qu’il m’est aisé d’être une nouvelle fois hors-la-loi.
Si je n’entends pas répondre aux premières imputations qui ne correspondent à aucune réalité ; en revanche, je veux bien évoquer ce reproche que Thierry Garnier (à fortiori Franck Daffos) me fait régulièrement, à savoir me dénier le droit d’évoquer, citer, commenter quoique que ce soit en rapport avec Didier Héricart de Thury.
Je rappellerai qu’en février 2000, il a fait appel à moi pour m’associer à des recherches qui avaient pour épicentre le Pech d’En Couty, sur la commune de Sougraigne. Il a été guidé dans ce choix, du fait qu’on se connaissait assez bien depuis trente ans et qu’il avait une véritable estime pour mes recherches et mes publications sur Rennes-le-Château.
A cette époque, il ne disposait que d’un élément original : la présomption d’avoir identifié le fameux tableau de Téniers, au musée espagnol du Prado. C’était une hypothèse de sa part, à laquelle j’ai adhéré par principe. A cette époque, également, il s’efforçait de recréer une figure géométrique sur une carte IGN au 25 000e. Elle n’était pas achevée ; mais, malgré ces hiatus, le Pech d’En Couty semblait la localisation la plus vraisemblable.
Parallèlement, nous nous sommes entendus pour retrouver le plus de Chemins de Croix Giscard, en France, afin de comprendre l’intérêt des rajouts que n’importe quel observateur peut voir figurer sur celui de Rennes-le-Château. Ma participation était d’autant plus sollicitée par Didier Héricart de Thury que cette perspective avait mon agrément, que je pouvais y consacrer du temps, quelques moyens, et que je disposais d’un véhicule, ce qui n’était pas le cas de Didier Héricart de Thury qui n’avait pas le permis B ni de moyen de locomotion (excepté une moto qu’il n’utilisait que très rarement et sur de petits parcours).
D’une vingtaine de Chemins de Croix qu’il avait déjà identifiés par divers procédés (cartes postales anciennes, clichés dans des livres…), nous avions réussi, en quelques années à en retrouver une soixantaine. Nombre qui s’est accentué lorsque les archives de la maison Giscard ont été accessibles. Grâce à mon travail aux Archives Municipales de Toulouse, que j’ai effectué seul, j’ai pu en répertorier plus de 500 !
J’ai donc établi une liste complète, avec tous les renseignements inhérents à chacun d’eux, afin de la communiquer à Didier Héricart de Thury. Ce qui lui a permis de faire figurer dix d’entre eux (ceux issus de la série Rennes-le-Château) dans cet ouvrage signé conjointement avec Franck Daffos, et paru en juillet 2011 sous le titre : L’or de Rennes. Quand Poussin et Téniers donnent la clef de Rennes-le-Château ! (éd. Arqa), tout en s’abstenant d’indiquer comment il était parvenu à ce résultat.
Parlerai-je du catalogue Giscard, dont j’aurai soutiré à Didier Héricart de Thury une copie pour la publier à mon seul profit ? Le grotesque l’emportant sur la stupidité, qu’ils se gardent que je m’en justifie, cela ne serait pas à l’honneur d’aucun des trois.
Parallèlement, les recherches au Pech d’En Couty se poursuivaient. Ils tiraient parfois informations de considérations relevées dans le Boudet, se prêtant à un décryptage basé sur des mots clefs et la distance observée d’un mot à l’autre. C’était extrêmement aléatoire, mais cela donnait des résultats qui nous engageaient à vérifier sur le terrain.
Nous avions un dialogue contradictoire, mais aussi franc et complémentaire. A nous deux, avons travaillé sur le Téniers du Prado et sur les Bergers d’Arcadie. Il faisait une suggestion, je donnais mon avis et nous allions ensuite vérifier sur le terrain.
C’est ainsi qu’en moyenne, tous les 10/12 jours, allions sur les lieux et cela de 2001 à 2007. Bien sûr, nos discussions étaient quasi quotidiennes et quatre fois sur cinq c’est lui qui appelait.
Tout cela pour dire la confiance qui régnait entre nous. Aussi bien, au cours de ces années-là, Didier Héricart de Thury m’a remis un certain nombre de papiers, d’éléments résultant de ses recherches ou de nos investigations. Notre finalité était la même : résoudre cette énigme.
En 2007, comme je suis quelqu’un de convivial (même si j’admets ne pas apprécier certains protocoles de camaraderie) et surtout d’une réelle loyauté (c’est une des quelques qualités que je revendique), je lui ai fait connaître Franck Daffos ! On sait (ou, du moins, on ne sait pas) la suite…
Tout cela pour dire que je n’ai jamais abusé de la confiance que Didier Héricart de Thury m’avait accordée et qu’il n’a jamais eu motif de me reprocher quoique ce soit, puisque même après ma déclaration du dimanche 24 juillet 2011, il m’a encore téléphoné pour me dire qu’il voulait garder le contact.
Les éléments (documents, papiers, photos, etc) qu’il m’a donné sont donc bien ma propriété pleine et entière. Quant à l’enregistrement audio, dont j’ai produit deux extraits sur Youtube, ils sont issus de ma propre réalisation, en disposant sans ruse ni dol.
Ce que j’ai publié jusqu’à maintenant ne constitue qu’une partie très marginale d’un tout. Et si je les ai publiés, c’est qu’on prétend me le défendre en m’opposant une déclaration manifestement abusive et obsolète faisant de Franck Daffos le gardien des paroles et des actes passés de Didier Héricart de Thury.
Cela rejoint assez bien cette sorte de constat d’huissier en date du 10 novembre 2010 que Franck Daffos m’assène dans son livre paru en juin 2016, Le trésor qui rend fou (Arqa, éd.), qui n’a aucune valeur d’antériorité, aussi bien ponctuée de détails erronés et qui nie en bloc ma participation à l’évolution des recherches pendant dix ans auprès de Didier Héricart de Thury (de 2000 à 2010).
Ces deux dispositions ont pour seul but de me retirer tout mérite dans cette affaire, de faire fi de mon travail et, surtout, de jeter la suspicion sur la légitimité des résultats que je pourrai obtenir par la suite individuellement. De la même façon, de me prêter des intentions suspectes et, pour l’un des deux signataires, de s’arroger un rôle qu’il n’a jamais eu.
Je me garderai de porter une opinion sur la disposition d’esprit qui aurait fait signer à Didier Héricart de Thury un document faisant de Franck Daffos le conservateur de sa mémoire. Je pourrai m’en formaliser d’autant qu’il savait m’être reconnaissant d’avoir fait les bonnes déductions au moment décisif.
Donc sur avis de M. François LANGE, conforté par des suggestions de M. Michel AZENS et de M. Christian ATTARD, j’ai pris la décision de retirer de mon site (tresor-rennes-le-chateau.net) et supports Internet (Facebook, Youtube), tous les articles et posts comportant les noms de Thierry GARNIER, Franck DAFFOS et François LANGE et m’engage à respecter une neutralité absolue à leur égard, pourvu que l’un ou l’autre soit attentif à la même neutralité en ce qui me concerne.
Je précise absolument que je ne me soumets pas pour autant à l’injonction qui m’est faite de me conformer aux exigences de Thierry Garnier. C’est de ma propre volonté que j’accepte de convenir du bien-fondé des arguments que m’ont exposé MM. LANGE, AZENS et ATTARD.
J’attends de Thierry Garnier la réciproque, de retirer toutes les pages incriminantes à mon égard de son site Arqa et de cesser désormais ces sortes de provocations faites pour me dénigrer et m’avilir.
En revanche, je me réserve le même droit que Franck Daffos de publier, en temps opportun, ma propre « vérité sur le Pech d’En Couty ». En ce cas, Thierry Garnier, n’étant qu’un simple témoin dans cette affaire, même si son nom venait à être cité, en sa qualité d’éditeur et sous forme de citation, ne pourra pas prétendre à une rupture de promesse de ma part, sans enfreindre les présentes résolutions.
Michel VALLET
« Chercher à se justifier quand on n’est pas coupable c’est s’accuser. »
Excepté qu’il ne s’agit pas d’une justification, mais juste d’une mise au point. Mais, je comprends le sens de ce principe.