Trouvé dans une solderie, cet Atlas des trésors perdus paru en 2009 n’a pu faire l’impasse sur notre chère affaire de Rennes-le-Château. L’auteur, Joël Lévy, se démarque toutefois du crédo habituel, en minant systématiquement les fondements de cette affaire. Il s’est fait un malin plaisir d’égrener toutes les inepties dont on nous rebat les oreilles depuis un demi-siècle (Emma Calvé, le pilier “wisigothique”, Otto Rahn, le Prieuré de Sion, Marie-Madeleine, les Atlantes, etc.). Il n’est donc pas étonnant qu’au bout du compte, notre perspicace reporter en vienne à considérer l’affaire de Rennes comme un miroir aux alouettes, une forme d’attrapes-nigauds de l’ésotérisme. En fait, Joël Lévy juge cette énigme à l’aune de ses cancres. Est-ce pour autant que la messe est dite ?