Dans un écho que j’ai ajouté en fin de volume, au livre de Michel Azens, Rennes-le-Château, Voyage au centre de l’affaire (2014), j’expliquais en quelle circonstance et les raisons qui ont motivé le docteur Abel Petit, trésorier de la Société d’études scientifiques de l’Aude (S.E.S.A.), de faire retirer en 1905, du cimetière de Rennes-le-Château, la pierre tombale de la marquise d’Hautpoul de Blanchefort, décédée le 17 janvier 1781.
En fait, ce botaniste émérite, qui avait aussi la marotte des vieilles pierres, voulait créer un musée lapidaire à Carcassonne. Mais sa mort, survenue le 19 août 1905, mit un terme à ce projet.
Lorsque j’écrivais ces lignes voici trois ans, j’ignorais certaines choses qu’un récent article publié par Martial Andrieu, sur son blog “Musique et Patrimoine de Carcassonne”, vient de mettre en lumière.
En fait, il existait déjà un musée lapidaire à Carcassonne. Il avait été créé en 1869 par le marquis de la Jonquière, préfet de l’Aude, mais surtout par M. Jaubert, alors président de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne. Il prit place dans une salle située rue de Verdun, au rez-de-chaussée de l’actuel musée des Beaux-Arts (même immeuble que la Bibliothèque Municipale dont René Descadeillas fut le conservateur).
Les débuts furent laborieux. Qualifié de Musée archéologique, il semblait plus proche du bric-à-brac. En tout cas, il n’eut jamais les moyens de ses ambitions.
En 1888, la mairie récupéra les locaux qu’elle voulait transformer en salles de classe. Les protestations de M. Dougados, président de la Société des arts et des sciences de Carcassonne ne durent d’aucun effet.
Si bien que les collections d’antiques et les chapiteaux du haut Moyen-Age furent relégués dans les sous-sols de l’établissement. Du même coup, ils furent la proie de la poussière et de l’humidité au grand dam de Victor Gastilleur qui tentera, dès lors, de faire transférer cet ensemble dans une des tours de la Cité.
En février 1902, Abel Petit proposa, en assemblée de la S.E.S.A., la création d’un musée lapidaire, basé sur les “curiosités archéologiques et naturelles du département”. En procédant ainsi, le Dr. Petit faisait indéniablement abstraction de la collection déjà existante, mais surtout – on pourrait le croire, entendait concurrencer ouvertement les prérogatives de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne.
Il est à observer que ce sont là deux entités bien distinctes, puisque la première a été créée en 1836, alors que la seconde l’a été plus tardivement, en 1889. Courtoisement, on pourrait parler d’une certaine émulation entre ces deux institutions.
Quoiqu’il en soit, la collection déjà créée végéta dans son purgatoire jusqu’en 1927, date à laquelle Pierre Embry, conservateur des objets classés du département de l’Aude, parvint à imposer son transfert au château comtal de la Cité. Ce musée lapidaire existe encore aujourd’hui.
Bonjour Michel,
Grâce à François Desbrosses, un chercheur passionné par les mystères de Rennes-les-Bains et par les écrits de l’abbé Henri Boudet, nous savons aujourd’hui que la date de décès de la marquise d’Haupoul de Blanchefort, n’est pas celle gravée sur la reproduction de la “vraie-fausse” authentique pierre tombale codée de la marquise, reproduite sur le bulletin de la SESA, en 1905. L’abbé Antoine Bigou, curé de Rennes-le-Château, a falsifié les deux registres de “naissances, mariages et décès” de cette paroisse pour les besoins des codages (CODE AA) liés à la conservation du secret des prêtres de l’Aa pour le mystérieux sanctuaire secret et sacré de la cité de Theopolis, caché dans les cavités de la montagne du Pech Cardou, dans le nord du territoire de la commune de Rennes-les-Bains. .
La marquise Marie de Nègre d’Able a dû décédé dans la période des six mois précédant ou suivant cette fameuse fausse date du 17 janvier 1781, inventée de toutes pièces par l’abbé Antoine Bigou. Nous pouvons en déduire que l’abbé Antoine Bigou était membre de la société sacerdotale de l’Aa (dirigée par les prêtres Jésuites et par les prêtres Sulpiciens. Les Sulpiciens avaient pour Saint patron Saint Sulpice le Vieux fêté le 17 Janvier, et comme devise le fameux “Auspice Maria” (sous la protection de Marie) rappelé par l’entrelacs du monogramme formé par les deux lettres “AM” qui est gravé à la place de la lettre “A” de “Marie” dans la formule “O MARIE CONCUE SANS PECHE…” gravé sur une dalle posée au sol au pied du pilier carolingien de “Notre Dame de Lourdes” dans le jardin situé face au calvaire devant l’église de Rennes-le-Château.
Ces deux lettres “A” et “M” sont les premières lettres du double codage du “CODE AA” :
– 1° codage commençant par : “A” = 1 ; “B” = 2 ; “C” = 3 ; “D” = 4 ; “C” – 5 ; etc.
– 2° codage commençant par : “M” = 1 ; “N” = 2 ; “O” = 3 ; “P” = 4 ; “Q” – 5 ; etc.
Je pense que ce double codage “A-M” du “CODE AA” n’a pas été utilisé par nécessité cryptographique mais surtout comme signe de reconnaissance entre les membres de la mystérieuse société secrète sacerdotale de l'”Aa”, en plaçant ainsi son inviolable secret (qui est l’âme de l’Aa) et ses trésors cachés sous la protection de Marie, Notre Dame et Vierge de l’Apocalypse qui, avec ses Anges et ses Saints, conduit l’ultime combat spirituel qui conduira au triomphe de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine contre la fausse Eglise de l’Antéchrist, de Satan, ses démons, ses sbires et ses affidés, selon la prophétie du livre de la Genèse :
Genèse : 3, 9 – 20
« Yahvé Dieu appela l’homme : “Où es-tu ?” Dit-il. “J’ai entendu ton pas dans le jardin, répondit l’homme ; j’ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché.” Il reprit : “Et qui t’a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger !” L’homme répondit : “C’est la femme que tu as mise auprès de moi qui m’a donné de l’arbre, et j’ai mangé !” Yahvé Dieu dit à la femme : “Qu’as-tu fait là ?” Et la femme répondit : “C’est le serpent qui m’a séduite, et j’ai mangé.” Alors Yahvé Dieu dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages. Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon.” A la femme, il dit : “Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi.” A l’homme, il dit : “Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l’herbe des champs. A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise”. L’homme appela sa femme “Eve”, parce qu’elle fut la mère de tous les vivants ».
En conclusion, cette excellente découverte de François Desbrosses nous garantie que l’abbé Antoine Bigou a joué un rôle primordial dans nos mystères, et non pas l’inverse, comme tu as voulu le faire croire à tes lecteurs, aux alentours de l’année 2004.
Bonne recherche
Hercule