Deuxième opus succédant à un premier paru en juin 2014, ce nouvel ouvrage de Robert Azaïs est un de ceux qui n’allient pas forcément démonstration avec pédagogie.
Comme César, Napoléon et Alain Delon, l’auteur parle de lui à la 3e personne. En effet, il met en scène un certain Pelrouch qui est, en réalité, son propre pseudonyme sur les forums castelrennais d’Internet.
Ce procédé littéraire lui permet ainsi d’amener des éléments sans en justifier la pertinence. Ainsi, le fait-il avec plusieurs tableaux de Nicolas Poussin, les Bergers d’Arcadie, le Frappement du rocher et la mort de Germanicus. Sa démarche est identique pour les toiles de David Téniers le Jeune envers lesquels il se livre à un travail de comparaison fragmentaire. Après tout, il n’est pas interdit de se livrer à de tels exercices, cela donne des buts de promenade bien sympathique.
On remarque seulement quelques erreurs ou partis-pris. Par exemple, l’auteur ne tient pas compte de certaines découvertes concernant la non ancienneté des parchemins dits de l’abbé Saunière. Il les date au plus tard du XVIIIe siècle ! Il considère le message chérisien du petit parchemin comme le résultat d’un authentique décryptage et en tire des considérations lui permettant d’avancer dans sa recherche. Je passerai sur cette fable du temple rond que l’auteur assume sans état d’âme.
Le plus beau était pourtant au début du livre de M. Azaïs. A savoir qu’il attribue à Henri Gasc, ce tableau de Rennes-les-Bains, que les chercheurs nomment familièrement “le Christ au lièvre”. Or, ce tableau est une adaptation d’une Pièta de Van Dyck, son auteur l’a signé… au dos de la toile, J.-B.B. Rouch.
Cela dit, le livre de Robert Azaïs est un agréable intermède. Qu’il l’ait qualifié d’Essai, montre assez bien que l’auteur est suffisamment lucide pour savoir que ce qu’il écrit n’est pas gravé dans le marbre.
Le mystère de Rennes-le-Château. La méthode des grands peintres (Poussin, Téniers et…) enfin décryptée, TDO éditions, 134 pages, juillet 2015.
Ce livre est une injure aux chercheurs qui se décarcassent pour apporter un maximum de vérité à cette affaire, c’est un pied de nez aux lecteurs desquels ils se moque avec gourmandise. Dire, sans aucune démonstration, que Nicolas POUSSIN est à la base de l’affaire, est tout bonnement se moquer des gens.
Ce livre est destiné aux personnes qui ne connaissent rien à l’affaire de Rennes-le-château et aux enfants de cinq ans. Le problème de ce monsieur, c’est qu’il récidive trois fois dans trois livres du même acabit. De deux choses l’une, ou son éditeur est autiste, ou il ne connait rien au mystère de Rennes-le-Château !
pas sérieux, je regrette d’avoir dépensé 17 € navrant
vous n’avez rien compris c’est un livre comique, lol