Il y a une semaine, j’ai mis en ligne un entretien que m’avait accordé M. l’abbé Mazières. Dans le fil de la discussion, il fut question du “Rapport Cros”. Mon interlocuteur citait un original qu’aurait détenu M. René Chésa, qui avait eu la malencontreuse idée de le prêter à Franck Marie. Ce que je ne savais pas, c’est qu’une photocopie avait été faite de ce document à l’intention de M. André Galaup. C’est ce que je découvre en consultant son site internet : En quête de vérité, Rennes-le-Château.
Et ce que souligne M. Galaup à ce sujet est sans ambiguïté :
Les travaux de l’ingénieur Ernest Cros, et les résultats de ses recherches, n’ont jamais été imprimés, seules quelques copies dactylographiées auraient été réalisées à l’initiative de Mlle Octavie Lassale, belle-sœur de M. Cros après la mort de ce dernier en 1946. La copie présentée est celle de M. René Chésa, ancien membre de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne, éminent spécialiste de l’Histoire de Rennes-le-Château. (Ces copies, qui, en 1962, soulevèrent des questions ne sont peut-être pas des preuves d’authenticité, mais elles font partie de l’épais dossier d’archives de l’affaire Rennes-le-Château).
Je ne vois pas trop comment on pourra soutenir après cela que M. l’abbé Mazières fut le rédacteur de ce “Rapport”. A moins de convenir que René Chésa fait, lui aussi, partie de cette “fine équipe” dont on se gargarise dans certaines sphères castelrennaise
* Michel Vallet, depuis la pénombre de son garage…
Bonjour Michel,
Ce qui est dit aujourd’hui était déjà écrit dans l’étude que j’ai publiée en 2009 à savoir que la version la plus ancienne du rapport Cros (il en existe 2) était en possession de René Chésa mais cela ne signifie pas qu’il en était l’auteur ! D’ailleurs si tu écoutes attentivement ton interview de l’abbé Mazières, tu retrouveras précisément les mêmes expressions orales employées dans le rapport (genre “Héraut” ou “Ernest Cros était un homme universel” etc.).
Bien à toi.
Patrick,
Ce que je veux dire, c’est que même si tes arguments sont à considérer, ma rencontre, ce jour-là, avec l’abbé Mazières, m’a donné plus l’impression qu’il témoignait de ce “Rapport”, plutôt que d’en être l’auteur. Si cela avait été le cas, pourquoi l’aurait-il caché, puisque, visiblement, il accordait grand crédit à ce qu’il contenait.
Depuis l’aven de mon incrédulité. Amicalement.