Une rumeur veut qu’à la fin de sa vie, dans les derniers mois de l’année 1916, en pleine Guerre, le curé de Rennes-le-Château ait envisagé de construire une tour de soixante-dix mètres de haut, destinée à abriter sa bibliothèque. Il aurait demandé à l’architecte Tiburce Caminade de lui soumettre des plans et à l’entrepreneur Elie Bot de lui présenter un devis. Résultat, un projet grandiose pour un coût estimé à huit millions de francs-or !
Mais la mort de ce client mégalomane, survenue le 22 janvier 1917, obligea à remiser dans les cartons cette ambitieuse réalisation.
En revanche, ce que l’on sait moins, c’est que l’abbé Saunière avait songé à transformer la villa Béthania, non pas en maison de retraite pour prêtres âgés comme il l’a prétendu auprès de son évêque, mais en villégiature pour vieux francs-maçons.
Sachant tout ce qu’il leur devait – la décoration de l’église de Rennes-le-Château en témoigne, il en eu l’idée sur le modèle d’un établissement analogue, situé à Aulnay, en Charente-Maritime.
On n’en sait pas davantage, sinon que les documents afférents ont tous disparus, en même temps que les plans du domaine, volés, par on ne sait qui, en 1930.
Il ne nous reste plus que deux vues de la maison d’Aulnay, qui préfigure ce qu’aurait pu être la villa Béthania, si le projet de l’abbé Saunière avait été conduit à son terme.
En effet, en fouillant dans mes archives personnelles, j’ai découvert qu’1815, soit deux ans avant la mort de l’abbé Bérenger Saunière, que Albert Sarraut, Député de l’Aude à 30 ans et maintes fois Président du Conseil, fils d’Omer Sarraut (+1887, fondateur de la loge “L’Egalité” du Grand Orient de Carcassonne, et maire de cette cité), vint en personne rencontrer l’abbé Saunière pour étudier sur place le projet d’implantation dans la villa Béthania d’une maison de retraite pour les vieux francs-maçons, ainsi que les plans et la décoration de la future loge dans le temple à construire dans le fameux bâtiment qu’évoque Monsieur Vallet …
(Voir éventuellement l’ouvrage d’Herman Treil “CODE AA RENNES-LES-CHÂTEAU, L’ENIGME, pages 424-425) …
A cette occasion, Albert Sarraut avait tenu à venir avec Prosper Estieu afin de le réconcilier avec l’abbé, auquel l’ancien instituteur de Rennes dédira, après cette mémorable rencontre, un poème dans son fameux recueil “Pagans bourdons” (sonnet païen) …
J’en profite pour élever une protestation contre le fait que ce soir, lundi de Pâques, la chaine de télévision 24 RMC a diffusé trois documentaires à la suite :
1°) – Lourdes , les miracles bientôt expliqués par la science ;
2°) – La découverte du tombeau du Christ à Talpiot, dans la banlieue de Jérusalem ;
3°) – Marie-Madeleine, épouse de Jésus-Christ …
L’ensemble portant un grave préjudice touristique à l’énigme de Rennes-le-Château et sa région …
Je note que tu prends en compte que le décor de l’église est bien d’origine maçonnique. Mais il s’agit bien sûr de ces maçons qui étaient totalement catholiques et monarchistes et non pas des obédiences officielles.
Bonjour Daniel Dugès,
J’espère que tu vas bien ! …
Il faut absolument que je te rassure car je ne prends pas du tout en compte que le décor de l’Eglise Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château soit d’origine maçonnique …
Ma petite intervention est un canular qui aurait fait sourire l’abbé Boudet, qui vient à la suite de la publication de Michel Vallet, du 1er AVRIL, dans le cadre des “POISSONS D’AVRIL” que pêche le SOT-PECHEUR à l’EMBOUCHURE DU RHONE ! …
J’ai publié ma désopilante intervention, le 1er AVRIL, à 23h50, mais le site de Michel Vallet doit avoir un petit problème de réglage de son horloge horaire car mon message a été publié daté du 2 AVRIL 2018 at 9:56 …
Pour bien comprendre les décors de l’église, je t’invite donc à longuement travailler sur le livre d’Herman Treil “CODE AA RENNES-LE-CHÂTEAU, L’ENIGME” … L’auteur est un véritable historien de l’Art, qui en est à son 23e ouvrage sur des questions historico-religieuses, pratiquant les trois langues bibliques (hébreux, grec et latin) ce qui lui donne une compréhension directe des documents originaux. Ses compétences excédant de beaucoup celles de ses détracteurs. Ses ouvrages demeureront d’actualité dans vingt ans et plus, quand ceux de ses critiques auront depuis longtemps disparu …
Cette décoration exceptionnelle pour un petit village est l’oeuvre du noyau interne de la compagnie du Saint Sacrement, l’AA, qui a survécu à la dissolution de cette dernière, et dont l’existence est attestée au sanctuaire de Notre Dame de Marceille, d’où partirent les missions pour Rennes-le-Château. L’existence de l’AA étant encore attestée dans les années d’après-guerre par le Cardinal Saliège, Archevêque de Toulouse, grande figure de la Résistance et Juste des Nations, entouré de cette phalange de prêtres résistants astreints à la discipline du secret …
LE SECRET EST L’ÂME DE L’AA …
Ce n’est pas l’abbé Henti Boudet, grand admirateur de Saint Augustin, l’ “Aigle des Assemblées” qui me démentirait …
Je te remercie pour ta vidéo pédagogique sur les Croix gravées du “Plan de Las Brugos” …
Dommage que tu n’en aies pas encore compris le sens caché et le but …
Mais tout viendra à son heure ! …
Pour l’instant, je t’invite à t’intéresser aux travaux de “Léa ROSI” et de son époux “HERON” …
Ils sont tous deux agrégés d’Histoire et ils fournissent actuellement au petit mundillo des aficionados des deux Rennes un excellent travail de recherches agrémenté de nombreuses découvertes …