Sous-titre : Branor et le mystère de Rennes-le-Château. Cet ouvrage, que l’auteur qualifie précautionneusement de « roman », aurait tout aussi bien pu comporter en exergue : le vide sidéral en 300 pages !
Oscillant entre Blavatsky et Lobsang-Rampa, l’auteur fait appel à tout un imaginaire oriental de pacotille. L’initié omniscient, l’apprenti adoubé, le tout sur fond Bugarachois !
Dans sa quatrième de couverture, l’auteur souligne sa profonde connaissance des lieux, de cette région des deux Rennes (1). Il en connaît chaque roche, dit-il, chaque sentier, « pour les avoir sillonnés depuis quarante ans ». Force est de constater qu’il ne nous en fait guère profiter. Dans un développement romanesque, il égrène tout ce que Rennes-le-Château compte d’indices frelatés, de théories bancales et de solutions impasses. On a droit aux églises géométrisées, chères à Henry Lincoln, à l’inopportune lettre de Fouquet, à l’astuce O R = P S (O = P + R = S), au lieu dit « la Mort », piqué aux auteurs de la Montagne sacrée, Richard Andrews et Paul Schellenberger. Bien sûr, la supercherie de Philippe de Cherisey, « A Dagobert II … » est prise au sérieux. Idem pour la fable selon laquelle le château de Versailles aurait été construit avec le trésor de Rennes…
On y retrouve encore la scène des escaliers qui agrémente le film L’or du diable, tiré du livre de Jean-Michel Thibault : Les tentations de l’abbé Saunière, où le curé de Rennes doit se méfier des marches piégées.
En tout cas, voici un ouvrage qui devrait plaire à Hermann Treil, impérieux signataire du Code AA. Rennes-le-Château, puisque cet auteur situe la découverte du trésor sur les flancs du Cardou. Dommage que, par magie, l’accès de la grotte soit désormais interdit. Désormais, un voile hypnotique en barre l’accès. Même si vous passiez devant, vous n’en verriez pas l’entrée. Peu importe que la Menorah et l’Arche d’Alliance y croupissent à la faveur de ce subterfuge, les égoïstes gardiens de cette autre caverne d’Ali Baba n’ont aucun état d’âme.
Que l’on me comprenne bien, je ne suis pas adversaire d’une forme romanesque du récit historique, même si je ne suis pas client. Il est défendable de combler par des hypothèses les blancs laissés par la chronologie des faits. Mais, cette démarche dans le fantastique tant à présenter l’affaire de Rennes comme une pâture surréaliste, ce qu’elle n’est pas !
Sans apprentissage, la lecture de ce livre ne peut donner qu’une perception erronée de l’affaire, elle tue l’intuition, le raisonnement et sous-tend l’immixtion magique.
(1) A noter que Gérard Vincenzo de Santis habita pendant quatre ans la maison dite de Nostradamus (reconnaissable à son linteau ouvragé), à Alet-les-Bains. Il connaissait M. Henri Buthion, alors propriétaire du domaine de l’abbé Saunière.
Présentation de ce livre : Bugarach Odyssey
Bonjour à tous,
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Voici le commentaire d’Hercule, depuis la terrasse du café de Flore :
Comme à son habitude, Michel Vallet se pose en autorité historique et littéraire de l’énigme de Rennes-le-Château.
Son discernement bien connu l’amenant à comparer une étude passionnante de 900 pages sur le sujet (en l’occurrence : “CODE AA RLC…” d’Herman Treil), qui par son sérieux et sa documentation inégalée demeurera encore d’actualité dans 50 ans et plus, avec un roman orientalisant sans lien aucun, prenant pour base l’inévitable Bugarach !
Quand aux ouvrages de Michel Vallet, qu’en reste t-il aujourd’hui même ! Ils se bradent…
C’est la seule véritable question qu’il devrait honnêtement se poser…
La jalousie, le dépit et l’aigreur ne sont jamais de bon conseil…
Par ailleurs, j’ai fourni suffisamment de lignes de visée des différents codages des prêtres à Rennes-les-Bains, par les pierres, les croix, les calvaires et la dalle de Coumesourde… pour comprendre que toutes ces lignes sont concordantes, convergentes et toutes orientées vers le Pech Cardou…
Si notre ami Michel Vallet est incapable de comprendre cela, d’autres en ont reçu la grâce et le discernement…
Et ainsi tout sera révélé à son heure, c’est-à-dire à l’heure de Dieu, selon le déroulé de son Plan Divin et les signes des temps !…
Que cela plaise ou non à Michel Vallet (qui n’a pas encore compris que nous travaillons sur un mystère de curés et d’Eglise), tout est déjà révélé par les prophéties bibliques et chrétiennes, et tout se passera prochainement tel que c’est prévu…
J’ai déjà souvent écris que “Les Pommes Bleues” et “Dagobert II Roi” sont des inventions des prêtres de l’AA…
Ce n’est pas parce que Vallet ne comprend rien à ces mystères sacerdotaux qu’ils doit les qualifier de nuls et de fantaisistes…
Quand aux marches de l’escalier de l’abbé Saunière pour descendre au Tombeau des Seigneurs, que Vallet relise le témoignage de M. Rousset, l’ancien enfant de Choeur qui fut sollicité par l’abbé, avec ses camarades, pour soulever la dalle découverte par les ouvriers au moment de construire la semelle pour la chaire :
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Travaux de l’abbé Bérenger Saunière
Le témoignage de M. Rousset, un ancien enfant de chœur de l’abbé Saunière
Témoignage rapporté par l’abbé Maurice-René Mazières
Voici un témoignage de l’abbé Maurice-René Mazières, ancien prêtre de Campagne-sur-Aude et historien régional sur l’Ordre du Temple, passionné d’histoire et de trésors.
Nous reproduisons tel que l’abbé Mazières l’a entendu de la bouche même d’un de ses amis, lorsqu’il était prêtre à Campagne le passage qui demande toute notre attention et toute notre vigilance sur les possibles interprétations des mots :
“J’ai connu à Campagne-sur-Aude, un ancien enfant de chœur de Bérenger Saunière, M. Rousset, qui avait une dizaine d’années à cette époque. Ce dernier avait bien souvent fait le récit chez lui et à ses amis de Campagne de l’aventure qui lui était alors arrivée et à six de ses camarades du catéchisme : “Demain c’est jeudi, vous viendrez m’aider, nous avons à faire quelque chose dont je vous demande d’observer la plus grande discrétion auprès de vos parents et des gens du village. Je vous récompenserai par un succulent goûter que vous servira ma bonne Marie.
On imagine la joie des enfants d’une telle confiance. Le lendemain, à l’heure convenue, ils étaient tous là, à la porte de l’église. Le curé les fit entrer et là, surprise générale, les enfants aperçoivent, plusieurs barres à mine enfoncées dans la terre, prêtes à faire levier pour débloquer une dalle qui avait été mise à jour et qui se trouvait devant le Maître-Autel, au centre de la nef. Ensemble dit l’abbé, nous allons essayer de la dégager. Après maints efforts, ils y parvenaient.”
Le curé regardant sa montre leur dit : “Il va être midi, rentrez chez vous pour manger. Ne parlez de cela à personne et à 4 heures, revenez, le goûter vous attend.”
A 4 heures, Ils étaient tous là, mais surprise la dalle avait retrouvé sa place, les barres étaient posées au sol. Comme leurs aînés maçons lors d’une précédente découverte, ils demandèrent des précisions au curé qui resta très évasif : “ce ne sont que des tombes, on ne peut pas aller plus loin”.
“Mais les marches taillées dans le roc que nous avons aperçu, rétorqua l’un des enfants à l’esprit plus curieux que les autres ?
M. Rousset était formel, lui aussi avait bien vu des marches taillées grossièrement dans le roc, assez hautes, difficiles à franchir et puis le noir.
L’abbé de répondre : “Elles sont naturelles”.
M. Rousset sera certain des dires qu’il avançait. La faille entrevue devait aller de la dalle jusqu’au pilier de l’entrée de l’église. La dalle fut ensuite enlevée et la cavité comblée.
M. Rousset a souvenance que la face enterrée de la dalle révélait une très belle sculpture représentant deux cavaliers (Il s’agit de la dalle dite des chevaliers qui se trouve aujourd’hui au musée.) »
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Meilleures pensées
Hercule Navarrau-Arsa