On a eu l’Or du diable de Jean-Michel Thibault en 1986 ; on a eu L’énigme sacrée de Baigent-Leigh-Lincoln, en 1982, on a eu Da Vinci code de Dan Brown en 2003 ; voici maintenant Le secret détourné par P. Silvain, qu’il vient de publier sur la page d’un forum tout à fait respectable ayant pour intitulé : Le Rendez-vous des chercheurs
Je l’aurai davantage titré le secret détricoté, tant l’auteur n’est pas d’accord avec son modèle, mais est disposé à toutes les concessions pour ne pas lui être désagréable. L’exercice est si difficile qu’il n’ose même pas écrire son nom sans un détour de style.
Je sais qu’il se prépare un “Boudet pour les Nuls”, Silvain doit-il s’attendre à la réponse du berger à la bergère ?
Michel Vallet, perdu, corps, âme et biens, du côté du Pech d’En Coûty
CONTRA SADOFF : LE SECRET DETOURNÉ
Je viens de relire le chef d’œuvre de mon ami Franck SADOFF qui serait selon ses dires, le meilleur et le dernier de ses livres avant la révélation finale de la cache de Sougraigne qui serait, parait-il, la véritable « Aiguille creuse » décrite par Maurice Leblanc.
Ce livre très agréable à lire et très bien écrit comme tous les livres de Franck SADOFF est captivant, mais je le trouve inquiétant tant les révélations qu’il contient et qui ne sont que des interprétations, que ce soient des apocryphes (pierres et parchemins), des écrits (Boudet et Leblanc entre autres) ou des tableaux (Poussin, Téniers, etc… ), diffèrent des miennes…publiées sous le pseudonyme d’Ulpian (livres L’AVENEMENT et vidéos ULPIAN THEORY sur YOU TUBE).
Selon moi, ce livre, qui mêle le vrai et le faux, serait un chef d’œuvre de désinformation et d’enfumage ayant pour résultat le détournement et l’enterrement du plus « Grand Secret » du monde occidental, d’où mon intervention et le titre de ce billet.
Il ne s’agit pas pour moi de dénigrer mais de RECTIFIER au su des informations que je possède, pour contrecarrer ce qui me semble être la plus grande manipulation depuis 2000 ans ; et je ne vise pas particulièrement l’auteur à qui je porte la plus grande estime mais ses « commanditaires » ou plus précisément ceux qui lui ont remis les sources (page 217) en sa possession provenant du dossier constitué par Jean Jourde décédé en mai 1930.
En d’autres termes, Franck SADOFF serait-il manipulateur (ce que je ne crois pas) ou manipulé « à l’insu de son plein gré » ?
Selon lui, Jean Jourde serait le véritable auteur (avec Sackebant) du codage de la VLC remaniée à cet effet et à l’insu de l’abbé Boudet. Il aurait de même crypté 5 romans de Maurice Leblanc à l’insu de son auteur (Les 4 livres à clefs contenant les secrets du Mage Cagliostro qui sont L’Aiguille creuse, Dorothée danseuse de cordes, L’île aux 30 cercueils et La comtesse de Cagliostro) auxquels il ajoute « La Barre-y-va ».
De plus, il aurait crypté l’église et le domaine de Rennes-le-Château (J’en suis bien d’accord), mais sans que l’abbé Saunière s’en doute et qu’il fait passer pour un niais roublard, premier chercheur du trésor dont il n’aurait rien su…
Avant de présenter mes arguments je voudrais tout d’abord souligner que j’adhère aux explications données par Franck SADOFF concernant les liens entre les différents protagonistes et qui sont une réelle avancée : Pavillon/Haupoul, Pavillon/Louis XIV, Fouquet/Colbert et le masque de fer, Gasc/Mèche/Boudet, Vannier/Verne, Jourde/Leblanc, Boyer/Corbu/Plantard. Je l’en remercie !
En ce qui concerne le cryptage de La Vraie Langue Celtique, je suis bien obligé d’attendre comme tout le monde les révélations que Franck SADOFF nous promet p. 51 : « Pourtant en filigrane de ce livres aux limites de l’absurde, un extraordinaire codage mathématique aléatoire révèle avec un incroyable luxe de détails tous les secrets et les accès cachés du mythique mausolée de Sougraigne. »
Reste le dernier point, qui est la cache de Sougraigne près du Pech d’en Couty. Je ne mets pas en doute qu’il puisse exister là une nécropole wisigothe, voire des tombes de dignitaires templiers, tous conservés par une radioactivité naturelle, mais je conteste qu’il s’agisse de la véritable « Aiguille creuse » de Lupin/Leblanc et que l’Arche d’Alliance y ait jamais été !…
Toute la subtilité et l’habileté de Jean Jourde se sont exprimées ici. Distiller du vrai pour faire croire au faux, procédé employé avec le château de l’Aiguille dans la Creuse ! Et Franck SADOFF, qui ne croit pas au tombeau du Christ dans le Razès (parce qu’il a la Foi), mais a toujours rêvé de découvrir l’Arche d’Alliance, est victime de ses désirs.
Selon l’auteur, Jean Jourde fut élève de Fulcran Vigouroux de 1874 à 1880 au grand séminaire de Saint Sulpice. Il ne put donc ignorer, selon moi, les secrets contenus dans le Codex Bezae traduit par son Maître et donc selon ma propre interprétation de l’évangile selon Luc, de l’existence de deux Jésus (Messies) et de l’imposture de la fausse résurrection ; c’est pour cette raison, la proximité de l’église Saint-Sulpice et la concordance des dates que je le crois responsable du codage du Titulus inversé de l’un des 4 tableaux codés du peintre Signol (Voir vidéo ULPIAN THEORY sur YOU TUBE).
Toujours selon Franck SADOFF il serait l’auteur des apocryphes de Rennes-le-Château et en premier lieu du texte de la stèle codée de Marie de Nègre (dès sa nomination en 1880 à Notre Dame de Marceille auprès du R.P Vannier), qui fut astucieusement rajouté en 1906 à la 17ème édition de la S.E.S.A. (Excursion datée de 1905). Jean Jourde serait également l’auteur du texte de la dalle (Rédis Régis..), des deux parchemins et du relevé de la Dalle de Coumesourde.
Franck SADOFF indique selon sa version des faits qu’à l’origine la VLC devait être suivie d’un deuxième livre codé contenant entre autres les apocryphes signés du même abbé Boudet mais que ce dernier se vit interdire d’écrire d’autres livres.
Ces documents appelé « Pierres gravées du Languedoc » et faussement attribués à un dénommé Eugène Stublein qui n’en connut rien nous sont donc parvenus par le plus grand des hasards : « volés » par le futur Mgr Boyer et sur l’ordre de l’Evêché lors de la mort de Jean Jourde en mai 1930, qui les confia imprudemment à Noel Corbu tenancier du domaine de Saunière (viager), ce dernier les revendant à Pierre Plantard qui ne sut correctement les exploiter et les déposa sous le nom de Dossiers Lobineau à la BNF.
Ces mêmes relevés furent également publiés dans L’or de Rennes en 1967, best seller écrit par Pierre Plantard mais signé Gérard de Sède. Ils furent rajoutés à l’insu de Pierre Plantard qui en fut fort contrarié !
Franck SADOFF nous explique que la cache de Sougraigne fermée une première fois par les Templiers en 1294 (nombre inscrit sur le tableau de Téniers découvert au Musée du Prado par Didier Héricart de Thury) et redécouverte en juin 1885 fut refermée une dernière fois en 1917 après la mort subite de Saunière. Il nous indique aussi qu’un détail (défense du cochon de S.A.E. ?) de la décoration de l’église de RLC qui faisait le lien avec la VLC (page 302) a été enlevé pour effacer la piste (page 195).
Cela démontre que les secrets que détenait Jourde et qu’il avait codés ne devaient pas être rendus publics et il s’y est tenu jusqu’à sa mort en 1930. Et ce n’était pas un trésor qui avait été pillé plusieurs fois, mais un secret d’ordre religieux et bien encombrant…(qui pourrait être les archives de l’Ordre du Temple).
Le Grand Secret (tombeaux des 2 Jésus, Arche d’Alliance, trésors) n’a pas été compris par Mgr Boyer ni par Pierre Plantard, ni semble-t-il par Franck SADOFF alors même qu’il a été crypté et publié par Maurice Leblanc…
Heureusement, Patrick Ferté a soulevé le voile en 1992 (Arsène Lupin supérieur inconnu*) ouvrant la voie à ULPIAN, anagramme de A.LUPIN et gardien des secrets du Temple (Centurie VIII.66).
ENTRONS MAINTENANT DANS LE VIF DU SUJET
Franck SADOFF AFFIRME péremptoirement que Boudet, Saunière et Maurice Leblanc ignoraient tout des secrets et du trésor, crypté à leur insu dans leurs œuvres par Jean Jourde, le grand manipulateur…et je le cite :
En ce qui concerne l’abbé Boudet
Page 51 : « On peut légitimement se demander si ce cher abbé Boudet eut jamais conscience du véritable contenu occulte de « SON » ouvrage ».
Je pense que OUI, au vu de ce qui est écrit dans la VLC :
– Boudet indique page 126 « parler un certain jargon pour l’extérieur » c’est-à-dire un langage non compréhensible des profanes.
– Et page 92, utiliser les jeux de mots : « En utilisant de près le langage actuel des kabyles, on s’assurera qu’il est fait de jeux de mots, et par conséquent le seul punique. TO PUN, peun : faire des jeux de mots … »
– Je renvoie à mes explications contenues pages 102 et 103 des « Bergers d’Arcadie » (1998 Pierre Silvain).
En ce qui concerne l’abbé Saunière et toujours à la même page 51 Franck SADOFF écrit :
« En janvier 1917, le sémillant curé de Rennes-le-Château, l’abbé Bérenger Saunière, était porté en terre, emportant pour beaucoup le secret de son trésor dans la tombe. En fait et paradoxalement, il fut le premier chercheur d’un trésor dont il n’a jamais rien su. »
Faire de l’abbé Saunière le niais de l’affaire est fort de café ! Je veux bien admettre que l’abbé Saunière n’a pas eu accès au coffre fort de Sougraigne jalousement gardé par ses confrères (sauf peut-être après la mort de Boudet survenue en avril 1915) mais je m’inscris en faux quant à son ignorance du Grand Secret religieux disséminé en de nombreuses autres caches ! La preuve en est par exemple d’un codage de son domaine qui désigne la grotte d’Arques et l’insistance qu’il mit à obtenir de la mairie de RLC l’autorisation de l’emplacement du pilier carolingien situé devant l’église (PJ)
En ce qui concerne Maurice Leblanc, le discours de Franck SADOFF est le même (p. 234) et
Page 129 « Bien qu’à son insu, Maurice Leblanc dans « La Comtesse de Cagliostro continue à nous tracer le sillon de la connaissance. »
Citons un exemple :
Le codage de « La Comtesse de Cagliostro » utilisant l’idée géniale d’alcor et de la Grande Ourse serait du à Jean Jourde ! Et pour la matérialiser le dénommé Lawrence aurait construit le tombeau des Pontils (l’étoile alcor étant le menhir)…
« Nous verrons alors prendre corps devant nos yeux émerveillés une indiscutable et extraordinaire Grande Ourse audoise balisant parfaitement les mystères régionaux !
Ainsi s’expliquera naturellement, et de la plus logique des manières, le pourquoi au début du vingtième siècle, de l’édification du fameux tombeau des Pontils puis de sa modélisation à l’identique du tableau de Poussin.
Il fallait qu’il fût ainsi, exactement là et nulle part ailleurs ! »
Publication Franck SADOFF (ARQA)
Malheureusement pour Franck SADOFF l’idée est beaucoup plus ancienne !
– Tout d’abord, si comme il l’écrit dans son livre la première rencontre de Maurice Leblanc et Jean Jourde date de l’été 1906 (page 52), comment se fait-il que Georgette Leblanc et son compagnon Maeterlinck convoitaient déjà depuis près d’un an (page 62) l’abbaye de St Wandrille (5ème étoile de la Grande Ourse) voisine de celle de Jumièges qui représente alcor dans le roman pas encore paru ?
– La pierre alcor est suggérée dans la Vraie Langue Celtique en bas de la page 279 ; il s’agit de Notre Dame de Marceille ou Notre Dame des yeux gâtés dont l’eau redonne la vue. Rappelons que alcor vient de l’arabe et désigne l’étoile qui tourne autour de Mizar, la 6ème étoile de la Grande Ourse. Voir alcor (= l’épreuve) signifiait pour un marin avoir une bonne vue… Symboliquement « alcoor est ce qu’il faut voir » la chose cachée, et le Grand Secret a été caché à alcor (NDM) par les moines Bénédictins qui ont fondé l’abbaye, originaires de Saint Hilaire où sont les tombeaux des premiers Comtes de Toulouse…
– La véritable Grande Ourse du Razès (G.O.) a été publiée par mes soins dès 2004 dans «MA QUESTE DU GRAAL » ; Mizar = Limoux et le timon du grand chariot se situe à Aleth où se trouvent les reliques du Messie rédempteur (guide)…
– En ce qui concerne le menhir des Pontils (près de Peyrolles), Franck SADOFF signale son importance sans comprendre son véritable sens …en rapport avec le 17 janvier…
Je cite : « La fameuse « ligne du 17 janvier », une fois de plus vainement recherchée pendant des années par Pierre Plantard et Philippe de Cherisey, est un des vecteurs primordiaux de la compréhension de l’accès à la nécropole cachée de Sougraigne. »
L’explication de la diagonale Couiza/Cabenasse (au cap 117) à la page 206 est tirée par les cheveux et ne correspond pas à la bonne explication que j’ai publiée dans « Jésus-Christ Barabbas » (pages 91 à 110 et 137 à 140).
Mizar et Alcor constituent une étoile double, sixième étoile de la G.O. aussi la carte de la page 204 est erronée.
J’ai expliqué que alcor s’anagramme en un acrostiche C.A.L.O.R. qui désigne l’importance du menhir.
Alcor se lit « Ad Lapidem Currebat Olim Regina » qui se traduit « Vers la pierre courrait autrefois la reine »
Et dans C.A.L.O.R. il faut remplacer « reine » par « Rennes » car Maurice Leblanc fait un clin d’œil au lecteur en écrivant en ITALIQUES :
« Mais de quelle reine s’agit-il ? »
D’où la bonne lecture du secret :
CURREBAT AD LAPIDEM OLIM REDAE =
COURS VERS LA PIERRE DE L’ANTIQUE RENNES
Le menhir se trouve être à la fois la pierre de l’angle et le centre d’un cercle d’où se mesurent les angles et les distances de caches dans un système ancien de coordonnées polaires (voir wikipédia) que j’ai redécouvert, et qui existait à l’époque des templiers.
Document Franck SADOFF découvert par Brunelin à la BN
En ce qui concerne le Teniers
Selon Franck SADOFF, Mr Louis de Vaucel bras droit de Mgr Pavillon et exilé par Louis XIV commanda un tableau représentant « Les 7 péchés capitaux » à Téniers le jeune en 1681….tableau contenant le secret crypté de la cache de Sougraigne. Ce tableau conservé à Madrid au musée du Prado fut retrouvé par Didier Héricart de Thury en 2011 et aurait été décodé par Jourde en 1884.
Depuis la publication de la fameuse phrase « Bergère pas de tentations, que Poussin Teniers gardent la clé PAX681… » dans L’or de Rennes en 1967, la majorité des chercheurs avait pensé à une tentation de Saint Antoine, en vain. »
Dans le registre de ce qui n’est PAS UNE TENTATION j’ai proposé il y a plusieurs années une anagramme de TENIERS qui est ET IN SER et qui désignerait Ser/res, lieu d’importantes découvertes (tombeaux de Jésus Barabbas dit le Christ sur les pentes du Cardou.et ancienne crypte du crucifié Jean le Baptise, symbolisées par la double croix du plafond de l’église).
Mais si l’on veut se référer à ce tableau, j’aurais plusieurs observations à faire valoir :
– 1294 située à l’intérieur du tableau ne représente pas nécessairement une date et encore moins l’année de la fermeture de la cache par les Templiers.
– 1294 et 1681 ne représentent pas des dates.
– L’allusion à la Sals (4 premières lettres de Salsicius) page 79 est une très bonne observation mais ne conduit pas nécessairement à Sougraigne ; pourquoi pas à la pierre du pain qui pourrait être la première sépulture du Christ Barabbas et représente eucharistiquement sa chair, sur le mont Serbaïrou, au confluent de la Blanque et de la Sals ?
– La pierre cubique est la clef du tableau…Pourquoi ne représenterait-elle pas le Dé du Serbaîrou (Dé = D pour dalet = porte) à côté de la pierre du pain ?
En ce qui concerne la pierre de foudre /dé
Selon Franck SADOFF « Tous les spéléos savent ce qu’est une cheminée. Voici pourquoi dans La vraie langue celtique, les très malicieux véritables rédacteurs de l’ouvrage nous annoncent sans rire que la pierre de trou se posait sur une cheminée pour éloigner la foudre ! » Ainsi l’entrée de la cache de Sougraigne se ferait par un puits recouvert d’une pierre plate !
En ce qui me concerne j’ai parlé d’une pierre cubique comme celle représentée sur le tableau de Téniers … (Jésus Christ Barabbas pages 140 à 150 et 163 à 168).
LES SECRETS DU MAGE CAGLIOSTRO
Lupin découvre au cours de sa longue vie de gentleman cabrioleur de grands secrets, et tous ces secrets ne mènent pas à Sougraigne, loin de là… L’Aiguille creuse (1909) – LA FORTUNE DES ROIS DE FRANCE
Selon Franck SADOFF la cache de Sougraigne serait également l’Aiguille creuse ce que je conteste formellement ! La véritable « Aiguille creuse » n’est ni celle de Jen-Pierre. Garcia ni celle de Franck SADOFF. Elle reste sacrée et le repaire du Roi du Monde, son accès étant interdit au profane ! Il est écrit sur le fronton de l’église de Rennes-le-Château : « Ma maison sera appelée maison de prière… » Comprenne qui pourra…
L’Ile aux 30 cercueils (1919) – LA DALLE DES ROIS DE BOHEME
La Bohême n’est citée que pour souligner la radio activité des tables de la Loi contenues dans l’Arche.
FD Comment en effet le romancier aurait-il pu, par exemple, se douter que la fameuse “Pierre-Dieu” dans son roman n’est autre que l’Arche d’Alliance ?
La réponse est simple : le secret a 24 siècles en 1887 ce qui ne correspond pas à l’or de Delphes comme le pense Franck SADOFF (page 32) mais à la chute de Jérusalem en – 587 avant Jésus Christ, c’est-à-dire la date de la disparition de l’Arche d’Alliance.
De plus Lupin (ainsi que le remarque Ferté) déguisé en vieux druide fait un pas de danse rappelant celui du roi David devant l’Arche.
Et contrairement à ce que pense SADOFF le nom de Sarek ou de Arcas = coffre n’évoque pas l’Arche mais tout simplement Arques et non pas Sougraigne. (confer carte de Sarek = Arkes)
« Le nom de Sarek n’a donc été intentionnellement choisi que pour que pour suggérer la présence de l’Arche d’Alliance, indiquant ainsi le lieu où repose cette relique. Sarek se situe donc logiquement dans la droite ligne du sous-titre repris par Nicolas Pavillon au milieu du 17ème siècle pour préciser le célèbre tableau des bergers d’Arcadie qu’il avait commandé à Nicolas Poussin : Et in arcadia ego, et par lequel il fallait tout simplement comprendre que l’arcadia (l’Arcadie), était le lieu où se situait l’Arche (Et moi, {je sais} là où repose l’Arche »
LE GENTLEMAN CAMBRIOLE
Le titre de ce livre avait suscité chez moi beaucoup d’espoir, aussi je suis très déçu. Assurément Franck SADOFF n’a pas décrypté les 4 énigmes du mage Cagliostro dissimulées dans les 4 romans de Leblanc (L’Aiguille creuse -1909, L’ile aux 30 cercueils 1919, Dorothée danseuse de cordes – 1923, La comtesse de Cagliostro -1924)
Ses explications sont superficielles et quasi inexistantes. Le peu qu’il a compris et qui est incomplet est l’importance du menhir des Pontils, qui arrive bien après mes explications qui datent de 2004.
Ses révélations concernant les dates du 17 janvier et du 12 juillet, sont farfelues et inexactes.
Quant aux apocryphes (dalle, stèle, parchemins) qu’il enrôle, il est à des années lumières de leur véritable signification.
Ses essais de guématrie sont hasardeux et non convaincants, à la différence de l’héraldique où je lui décerne un prix d’excellence !
Franck SADOFF exécute consciencieusement le « plan B » de Jean Jourde concocté il y a près de 100 ans ; est-il ou non manipulé comme tant d’autres ? Il nous livre l’emplacement d’un trésor archéologique important pour nous détourner (d’où mon titre) de l’essentiel qui est l’existence des reliques des 2 Messies prouvant l’imposture de la fausse résurrection, cachées dans la Nouvelle Jérusalem. Quant à l’Arche d’Alliance cachée dans l’Aiguille creuse qu’il nous fait miroiter, elle n’est bien sûr pas à Sougraignes et ne l’a jamais été…Quand bien même Jourde l’aurait écrit ce serait un mensonge !
Fait à « L’aiguille creuse » ce 4 juillet 2019
PSILVAIN