Paru en 2008, ce livre s’en ressent des considérations qui étaient celles véhiculées il y a dix ans. Sans nul doute, les auteurs ont été attentifs à rester informés jusqu’à la publication de leur ouvrage. Mais pour autant, on retrouve un certain nombre de poncifs qui sont encore en faveur.
En revanche, pour avoir évité certains pièges (Emma Calvé, les 3000 F de la comtesse de Chambord…), ils ont succombé à quelques facilités d’interprétation. Ainsi, un aspect de la dalle des chevaliers pourrait être une réplique du sceau des Templiers (p. 38). Le Chemin de Croix de l’église serait-il d’inspiration maçonnique ? Toujours est-il que le chevalier romain de la IXe Station, pourrait bien être le “chevalier Bienfaisant” du Rite maçonnique Ecossais rectifié (p. 47).
Bien évidemment, le rôle de l’abbé Boudet dans cette affaire est primordial. Nos auteurs sont persuadés qu’il faut mettre en concordance les menhirs et les dolmens naturels décrits par l’abbé Boudet dans sa Vraie langue celtique avec certaines constellations qu’il convient d’observer à échéance précise.
Cela viendrait en complément d’un décryptage, tels qu’ils l’énoncent, de l’épitaphe de la marquise d’Hautpoul-Blanchefort. Moins un résultat topographique, ils déterminent la nature de ce qu’il reste à trouver. En fait, le trésor de Rennes serait la réunion de plusieurs dépôts d’origine antique, allant de quelques éléments du Temple de Jérusalem, une centaine d’objets provenant du trésor d’Hérode- le-Grand, de Darius, roi de Perse; mais, surtout, d’objets, statuettes et bijoux de l’époque de Byzance.
Claude Palmeti & Lena Mirlova, Rennes-le-Château. Une autre approche de l’énigme, 138 p., Publibook, 2008