On sait Patrick Mensior fin limier de documents anciens relatifs à l’affaire de Rennes-le-Château. Il en fait amplement profiter ses lecteurs , aussi bien dans ses publications que sur son site Internet.
En octobre 2014, il faisait le point sur Gabrielle Bigou, la soeur aînée de Jean et Antoine Bigou, qui avaient été, successivement, Curés de Rennes-le-Château.
Respectivement, elle avait testé pour Jean, puis Antoine. Malgré cela, ses deux frères étaient morts ( l’un, à Rennes-le-Château, le 30 septembre 1776 ; l’autre, à Collioure, le 20 mars 1794) avant qu’elle même ne décède à l’âge de 86 ans, à Sournia, le 12 mars 1800.
Désormais, on a la certitude qu’elle avait choisi un ultime héritier en la personne de son neveux, Charles Vidal, qui avait accueilli la vieille dame dont le souhait était de terminer sa vie dans ce village, qui l’avait vu naître le 31 août 1714.
Cet acte, qui constitue une donation, a été passé auprès de Me Jean-Baptiste Sérié, notaire à Sournia, le 14 germinal de l’An VII (3 avril 1799). Sans qu’’il soit évoqué les précédentes donations devenues obsolètes, elle gratifiait son neveu d’une rente de 25 livres par an sur un capital de 500 livres, établie sur les biens d’un citoyen Quinat Gentil, domicilié à Espéraza, selon un acte passé chez Me Siau, notaire à Couiza, le 12 janvier 1778.
Merci à Patrick Mensior de m’avoir préfiguré cette recherche aux Archives Départementales des Pyrénées-Orientales.
Ce Post est la réédition d’un article publié avant le 6 août, mais qui avait disparu du site suite à un changement d’hébergeur. Je le restitue donc à l’identique. Depuis, cette publication m’a valu quelques commentaires ironiques de Raymond Sagargazu (Hercule, sur les forums) me reprochant de n’avoir pas exhumé ce document plus tôt. C’est d’autant plus pittoresque que ce petit télégraphiste, sinon les brasseries de Bayonne, n’a jamais fréquenté ni bibliothèques ni salles d’archives.
mr Vallet,
vous avez raison de remercier Patrick Mensior de vous avoir orienter vers le testament de Gabrielle Bigou en faveur de son neveu Charles Vidal, alors vous en conviendrez qu’il serait logique de remercier aussi Léa Rosi qui a été le premier chercheur à pointer du doigt les liens familiaux existanst entre Antoine Bigou et ce Charles Vidal, témoin signataire de l’inhumation de Marie de Nègre. Donc, un vrai et grand MERCI à Patrick Mensior et Léa Rosi pour leurs travaux respectifs qu’ils partagent avec tous les passionnés de Rennes-le-château.
J.B, un chercheur qui cherche comme tout bon chercheur
Bonjour Cher Michel Vallet,
Si tu avais attendu après Patrick Mensior pour qu’il te propose d’aller consulter le testament de Mlle Gabrielle Bigou, tu aurais attendu encore longtemps. Yeoui, la concurrence entre scribouillards ! …
Par deux messages, chez Jean-Claude Debrou, depuis deux ans, j’avais proposé aux chercheurs qui nichent vers Perpignan d’aller consulter ce testament de Gabrielle Bigou.
Il aura encore fallu un bon coup d’aiguillon pour te faire avancer et c’est mission accomplie.
Mais, lors de ta visite aux archives, tu as oublié l’essentiel, c’est de remonter les années pour rechercher l’acte de succession entre l’abbé Antoine Bigou et sa sœur Gabrielle …
Désolé, mais une fois de plus, tu n’as fait ton travail qu’à moitié et il te faudra retourner aux Archives du 66 pour poursuivre et finaliser ta recherche Sur la famille Bigou …
Avec Patrick Mensior, je vous ai attelé il y a longtemps sous le même joug. Je sais, un bœuf et un âne attelés ensemble ne sont pas facile à conduire et il m’aura fallu beaucoup de patience, de sagesse et d’autorité pour vous diriger de mon aiguillon, depuis tant d’années … Nous avons bien travaillé ! …
Tu me traites aimablement et avec beaucoup de délicatesse de “petit télégraphiste” en annonçant que, sinon les brasseries de Bayonne, je n’ai jamais fréquenté, ni bibliothèques, ni salles d’archives. Une fois de plus tu es mal renseigné parce que, depuis une bonne vingtaine d’années, je suis un fidèle client de la BNF Gallica, de Google-book, de la bibliothèque St libère et de quelques autres bibliothèques en ligne, universitaires ou plus spécifiques à nos recherches sur les deux Rennes …
Dans ces bibliothèques, j’ai téléchargé gratuitement (et en deux ou trois minutes pour chaque ouvrage) des centaines d’ouvrages traitant de l’Histoire, de l’Eglise, des prophéties chrétiennes et bibliques, des Templiers, de Nostradamus, etc. Je commence à avoir beaucoup trop de livres à la maison et il va bientôt me falloir pousser les murs pour pouvoir continuer à entrer chez moi ; un peu comme dans ton garage …
Pour les archives départementales, sans vouloir me justifier, tu interrogeras simplement Patrick Mensior et sa compagne Nathalie avec lesquels nous avons passé plusieurs journées aux archives de Carcassonne, mais là aussi, avec la consultation en ligne des archives numérisées, on peut faire cela depuis chez soi, avec de telles banques de données au point que parfois on ne sache plus où donner de la tête …
En ces activité Internet, il est donc nécessaire de bien fixer ses objectifs et de bien gérer son temps …
Un dernier point je n’ai jamais été un bon client pour les brasseries, les cafés et les bistroquets …
Par contre, pour les férias à Los Toros, j’étais un fervent assidu des penas, des cassetas, des bodegas, des tertulias, des tientas, des encierros, etc. … Un mundillo que tu ne soupçonnes même pas … Aujourd’hui, tu me trouveras plus facilement dans les chapelles et les sanctuaires …
Bonnes recherches, mon cher documentaliste, et continue de bien nous alimenter de tes archives.
Meilleures pensées
Hercule