Il est probable que la maison presbytérale que l’on voit encore de nos jours a été refondée vers 1605, au lendemain des dévastations causées par les Huguenots qui avaient mis en périls l’église Sainte-Madeleine et le château des Hautpoul. La paix revenue, un plan de reconstruction fut mis en place à cette époque. L’église fut réduite de deux travées et le presbytère construit sur ces anciennes fondations en débordant sur le cimetière, qui fut partiellement oblitéré, avant de prendre une extension parallèle à l’église (une grande croix de pierre en marquait l’entrée à hauteur du clocher). A peu près, cette restauration de l’édifice religieux marque son passage d’église castrale (chapelle privée appartenant au château) à église paroissiale. Un presbytère existait auparavant en ces lieux, mais il devait davantage s’apparenter à un logis.
15 juillet 1725 – Alet, en l’étude de Me Fromilhague, notaire, les consuls de Rennes, Pierre Artozoul et Barthélemy Tisseyre, confient la réparation au presbytère à Jean Rouge, maréchal-ferrand, et à Jean Gabignaud, maçon, tous deux à Rennes. Les évaluations et devis ont été faits par Jean Selon, charpentier A Couiza, et Jean Saunières, maçon à Montazels, le 4 septembre 1723. Ces réparations doivent être faites en six mois, sur moindre offre, au prix de 430 livres payables : 200 dans un mois, 115 à moitié travaux, 115 à la fin après vérification.
15 avril 1726 – Autorisés par une ordonnance de l’intendant de la province à Montpellier à contracter un emprunt pour subvenir aux frais de la réparation du presbytère, les consuls empruntent, par acte dressé par Me Fromilhague, à Claude Bertrand, marchand de bois à Quillan, 226 livres 19 sols 2 deniers, que la communauté de Rennes devra rembourser dans un an et que les consuls feront imposer cette année, capital et intérêts compris.
1727 – La réparation dit presbytère est achevée.
26 novembre 1738 – Les consuls de Rennes comparaissent devant Me Siau, notaire à Espéraza, lieutenant de juge de la justice de Rennes, pour le fait suivant :
Au début de Septembre 1737, Forcenille, représentant M. Jean Hébert, directeur des domaines de la province de Languedoc, a adressé à la communauté un commandement, la sommant de payer 390 livres 13 sols pour droit de franc-fief et amortissement ” à cause de la maison prebytérale que la communauté à ce qu’on dit, a fait construire au dit lieu depuis dix années environ, estimée 2000 livres ” . Ne pouvant payer cette somme, la communauté a mandaté ses consuls pour supplier l’intendant de décharger la commune de ce payement puisqu’elle n’a rien fait construire, mais seulement fait réparer. Le presbytère de Rennes, construit de temps immémorial, a été réparé à la demande de l’abbé Bernard, curé de Rennes qui adressa une requête à l’intendant en 1724, la bâtisse croulant chaque jour un peu plus et devant inhabitable.
18 août 1796 – Le 1er fructidor an IV (18 août 1796) , la maison presbytérale et deux ferratjals à Rennes, appartenant au curé, sont vendus à Raymond Bosc, de Puylaurens, pour 1410 livres
4 février 1798 – En l’étude de Me Guilhaumat, notaire à Espéraza, Raymond Bosc, meunier à Puylaurens, vend :
1°) A Michel Captier, de Rennes, le presbytère et la moitié de la cour joignant, confrontant auta l’église, cers ferratjal et hierre, midi le vendeur par le reste de la cour, aquilon le cimetière, plus un sol et ferratjal de 2 quarterées ( 16 ares 32 cent. ) joignant la maison, confrontant auta la maison et la cour, midi le chemin ; cers et aquilon la roche, le tout acquis de la République le 2 fructidor an IV ( 18 août 1796) , pour 234 livres (ou 234 francs).
2°) A Jean Gabignaud, cultivateur à Rennes, un paillier confrontant la partie vendue, contenance 3 cannes, et partie de la cour, auta le vendeur, midi chemin cers et aquilon Michel Captier et un petit ferratjal même Neu, 4 coups, auta Jean Rougé, midi Laurent Rougé, cers roche, d’aquilon chemin, pour 240 livres.
3°) A Anne Lauzière, épouse Jean-Pierre Font, partie de paillier à prendre, 8 cannes, confrontant déjà vendu, aquilon Michel Captier, pour 200 livres.
4°) – A François Désamaud, habitant au Carla, reste du paillier, 6 cannes, pour 150 livres.
15 avril 1803 – Par arrêté du préfet, la commune est tenue de procurer un logement au ministre du culte qui va être nommé à Rennes en vertu du Concordat. Le presbytère ayant été vendu et aucun immeuble n’étant à vendre, la commune vote un crédit de 100 F pour louer un local destiné au futur curé, aussi proche que possible de l’église.
5 février 1804 – Le maire, Louis Rougé, justifie les sommes inscrites au budget communal par « l’état de dégradation où se trouvent le boitement destiné au culte, le cimetière, la fontaine publique, les chemins et autres… »
9 février 1805 – Le conseil municipal décide d’employer la somme nécessaire et qui sera fixée par les gens de métier, à une réparation indispensable au clocher qui est délabré à un point tel qu’il menace ruine et est en danger de crouler si on ne le répare le plus tôt possible. Le conseil vote 50 F.
16 février 1805 – Louis Rougé, maire, dit à ses collègues : « Le conseil voudra bien fêter les yeux sur le couvert de l’église, le clocher et le presbytère qui , depuis le temps que la commune n’a pu y faire de réparations, menacent ruine. Le cimetière doit retenir notre attention ; nous y voyons journellement dépaître des bestiaux, par rapport à un mur qui s’est écroulé et n’ayant point de porte… »
28 mai 1807 – Louis Rougé demande une augmentation des dépenses extraordinaires pour la réparation du clocher dont une partie a croulé et qui risque de tomber tout entier sur le toit de l’église, pour la réparation du toit de l’église et celui du presbytère. Un devis de 638 F a été dressé le 26 octobre 1806.
15 mai 1806 – Antoine Artozoul, maire, J.-B. Rousset, adjoint. On a dû faire un escalier au presbytère parce que l’acquéreur de la seconde partie de l’immeuble n’a pas voulu donner passage au curé dans sa portion, comme il faisait auparavant.
10 janvier 1813 – Antoine Tisseyre, maire. L’évêque a envoyé une circulaire aux curés desservants, le 5 Juin 1812, relative au logement des prêtres par les communes. Le maire dit au conseil : « La partie du presbytère possédée par Louis Rougé, maréchal-ferrand de Rennes étant jugée nécessaire au logement du desservant puisque c’est dans cette partie que se trouvent la cuisine et le four, et une ancienne dépense, que la partie qui est occupée par le desservant se trouve insuffisante pour son logement, puisqu’il n’y a qu’un seul appartement et qu’il ne peut garder un lit pour un service ni pour tenir une, qu’attendu que l’achat de cette partie du presbytère est reconnue plus que nécessaire et qu’il peut être fait en deux ans au moyen des fonds qui se trouvent disponibles dans la caisse du receveur municipal, que le sieur Rougé, propriétaire de cette seconde partie du presbytère ayant été consulté pour savoir s’il voulait la vendre, y aurait consenti moyennant une somme de 600 F en argent et un vieux patu ou terrain communal qui d’aucune utilité pour la commune… ». Cette proposition est acceptée.
8 septembre 1818 – François Captier, maire, demande à l’évêque de nommer un prêtre à Rennes. L’évêque répond que le logement au presbytère est insuffisant pour qu’un prêtre puisse s’y loger d’une manière décente. Si la commune se procurait un logement décent et plus vaste, la demande recevrait satisfaction.
On juge que le propriétaire de la moitié au presbytère céderait sa partie moyennant indemnité raisonnable. Le maire est délégué par le conseil pour traiter l’affaire.
4 février 1819 – Le maire est entré en relation avec le propriétaire M. Debosque, d’Espéraza, qui a décidé de s’en remettre à l’estimation de deux experts. Cette évaluation a été fixée à 1000 F. Debosque, entendu par le conseil accepte de vendre pour 800 F payables en deux annuités. Proposition acceptée.
17 juin 1832 – Approbation au devis de réparation du presbytère.
10 août 1834 – Michel Rougé, adjoint, dit que « le logement du prêtre desservant est insuffisant, qu’il y manque une écurie, qu’il s’agit d’acheter un local convenable qui se trouve vis- à-vis de la maison presbytérale et que le propriétaire vendrait après expertise. « Ce local appartient François Arnaud. Le prix sera par la suite fixé à 200 Fet le local sera acquis en 1834.
10 septembre 1838 – Réuni en vertu de la lettre du sous-préfet de Limoux du 5 septembre, le conseil entend le maire exposer que ” le presbytère et l’église nécessitent beaucoup de réparations, que la commune ne peut les faire toutes ; qu’un devis a été dressé pour les plus urgentes ; qu’il atteint 2000 F ». Pour se procurer les fonds, le conseil déci de vendre aux enchères un certain nombre de parcelles des terrains communaux.
15 août 1849 – Jean Rougé, maire, expose : Par acte du 24 Juillet 1842, le commune acheta à Marc Constant, de Saint-Paul-de-Fenouillet, un petit bâtiment pour l’agrandissement du presbytère, moyennant la commune de 200 F payable en deux ans avec l’intérêt légal. Ce payement n’a pas été effectué à l’échéance. Par exploit de Rivals jeune, huissier, à la date au 17 Janvier 1848, le sieur Constant fit assigner le maire, son prédécesseur (Michel Captier) pour lui payer les 200 F majorés de 80 F d’intérêts pour huit années de jouissance.
« A l’avènement de la République , je fus nommé maire de la commune ; j’entrai en fonction le 5 Mars et mon prédécesseur ne m’ayant point donné connaissance de cette assignation, je n’ai pu faire aucune démarche soit pour achever le payement de ce qui était dû, soit pour pare} au jugement rendu par défaut le 21 Mars 1849, qui condamne la commune à payer les 200 F et les 80 F pour huit années de fermage et dépens ».
16 septembre 1849 – La commune est grevée d’une imposition extraordinaire de 283, 77 F, pour l’agrandissement du presbytère (achat maison )
19 octobre 1853 – Inventaire municipal des biens communaux :
– réparation de l’église et du clocher 1817 & 1827.
– Nouvelle réparation, 1853.
– Construction d’un mur de clôture au cimetière, 1831.
– Réparation du presbytère, 1832
– Nouvelle réparation, 1851.
– Agrandissement du presbytère envisagé.
Lacune dans les délibérations du conseil municipal.
12 octobre 1878 – Le maire Jean Tisseyre propose le devis des réparations à faire au presbytère, montant à la somme de 787, 16 F. Vu le peu de ressources, le conseil décide d’ajourner la réparation et refuse le devis.
29 décembre 1878 – Le maire Tisseyre expose qu’on n’a pas fait depuis longtemps au presbytère la moindre réparation. Il est en très mauvais état ; les murs doivent être crépis en plâtre ; le sol de la salle à manger et du corridor doit être carrelé ; les murs latéraux du corridor doivent aussi être plâtrés. La grande chambre du 1er étage, où se trouvent deux lits, doit aussi être séparée en deux par une cloison et la cheminée réparée, ainsi gué celle de salle à manger où on ne peut faim du feu à cause de la fumée. Le devis de Blaise Vidal, de Rennes, s’élève à 288, 81 F. Il est approuvé, mais on demandera 188 F au sous-préfet, la commune ne pouvant payer que 100 F.
16 mars 1879 – Le maire Tisseyre propose un devis des réparations projetées au presbytère et à l’église où il faut construire une sacristie : Presbytère, 2046, 66 F ; église, 2797, 97 F; sacristie. 3345, 98 F. Total : 8190, 61 F. La commune fournira un terrain, des journées et pour la sacristie 4427, 50 F. Pour le reste, on sollicitera le ministère des Cultes.
(Série de notes recueillies d’après archives. Provenance anonyme).
Bonjour Michel,
Pour un ignorant qui cultive un « athéisme militant », comme tu le revendiques sur un autre message, tu t’intéresses tout de même beaucoup aux curés !…
Je relève tout de même certaines incohérences dans tes commentaires.
Par exemple, lorsque tu annonces qu’ “Il est probable que la maison presbytérale que l’on voit encore de nos jours a été refondée vers 1605, au lendemain des dévastations causées par les Huguenots qui avaient mises en périls l’église Sainte-Madeleine et le château des Hautpoul. La paix revenue, un plan de reconstruction fut mis en place à cette époque. L’église fut réduite de deux travées et le presbytère construit sur ces anciennes fondations en débordant sur le cimetière, qui fut partiellement oblitéré, avant de prendre une extension parallèle à l’église (une grande croix de pierre en marquait l’entrée à hauteur du clocher)”. Le problème est que tu n’apportes pas le moindre document pour étayer ton propos…
Tu dis ensuite : “A peu près, cette restauration de l’édifice religieux marque son passage d’église castrale (chapelle privée appartenant au château) à église paroissiale”. Là, tu as tout faux, car lorsque l’on parle “d’église castrale”, il ne s’agit pas d’une chapelle comtale rattachée à l’actuel château des Haupoul de Rennes (construit vers le XIIIème ou XIVème siècle), mais d’une chapelle comtale rattachée à l’ancienne forteresse des wisigoths devenus les comte de Rhedae (la cité devenue Reddas, puis Rennes)… Cette forteresse englobait tout le domaine de l’Abbé Saunière, l’église, le cimetière, le jardin du Calvaire jusqu’à la librairie de “La Porte de Rennes”, le Jardin de Marie et la terrasse du parking jus’à la Tour Magdala… Ce ancien château remontant aux Wisigoths a été complètement désarmé et détruit, suite au siège et à la prise de la Cité, certainement par des Catalans, et ses vestiges ont servi de carrière à matériaux pour construire l’actuel château… Seule la chapelle comtale qui était un lieu consacré, a échappé à la démolition, preuve que les vainqueurs étaient bien des catholiques… Et elle est ensuite devenue l’actuelle église paroissiale…
+ + + + +
Et tant que nous parlons d’Eglise, j’ai parlé de toi sur le forum de Jean-Claude Debrou :
Cardou a écrit : Tout d’abord ; sachez que pour moi l’affaire de RLC est un loisir et je n’ai jamais prétendu détenir la vérité, une vérité, d’ailleurs y-en a t-il une ? Personne à ce jour n’a amené la moindre preuve hormis quelques délires !…
Bonjour Cardou,
S’il est encore temps, je te souhaite une belle et heureuse année 2016.
J’ai une alerte Google sur Rennes-le-Château et Rennes-les-Bains qui me ramènent de temps à autres sur ton blog…
Mais c’est vraiment contre ma volonté !…
Ce n’est pas bien d’écrire que personne à ce jour n’a amené la moindre preuve…
Ces derniers temps, j’en ai fourni plusieurs et toutes mes pistes conduisent au Pech Cardou…
As-tu été vérifier mes dires au sujet de ces deux cèdres qui ont été plantés au sommet du Cardou par les abbés Saunière et Boudet ?… ces deux cèdres proviennent de la même commande de l’abbé Saunière pour planter son domaine… Même âge et même espèce… As-tu essayé de comprendre pour quelle raison ces deux arbres ont été plantés en haut du Pech Cardou ?… Et selon un tracé précis et rigoureux ?…
As-tu lu l’ouvrage d’Herman Treil ?… Dedans, on y trouve aucune références aux autres auteurs-chercheurs de RLC, car ces derniers n’apportent rien à l’affaire, par contre on y trouve de sérieux développements à partir de l’ouvrage, la VLC, de l’abbé Henri Boudet…
Connais-tu l’histoire du monastère de San Pere de Roda près de Port-de-la-Selva, province de Gérone en Espagne, plus bas que Collioures ?…
L’origine du monastère remonte au début du VIème siècle, à l’époque de Saint Boniface IV, pape de 608 à 615. Selon un texte du XVème siècle, deux armées menaçaient d’attaquer Rome et de piller la ville… Craignant qu’elles ne s’emparent des Saintes Reliques, ce dernier décida de les mettre en lieu sûr… Le pape, Boniface IV, envoya une mission qu’il confia à trois prélats qui devaient traverser la Méditerranée pour rallier Port de la Selva, et de là, rejoindre une montagne que l’on appelait alors « La Verdera », pour y cacher des reliques illustres telles que le chef (le crâne) de Saint Pierre, des reliques de Saint Paul, de Saint Pierre l’exorciste et d’autres saints… et surtout une fiole du Précieux Sang du Christ qu’ils voulaient protéger de la profanation par les hordes barbares qui arrivaient sur Rome… Cette troupe, après avoir progressé dans l’intérieur des terres, arriva jusqu’à une vallée verte (Rennes-les-Bains) au fond de laquelle se trouvait un montagne (le Pech Cardou), avec une source (Les Baings) près de son sommet, et près de cette source, une antre dans laquelle Saint Paul-Serge, premier Evêque de Narbonne avait érigé un autel en réparation au paganisme des Romains… Les trois clercs cachèrent les précieuses reliques dans cette grotte consacrée, en ce lieu rechristianisé du paganisme Romain par Saint Paul-Serge dont nous parle l’abbé Henri Boudet… Le danger des envahisseurs passé, le pape Boniface IV, renvoya une mission, mais le jour où ils revinrent les chercher, les trois clercs ne retrouvèrent jamais l’endroit… Un peu comme les compagnons du prophète Jérémie dans le préambule du Deuxième Livre des Maccabées… Ils décidèrent alors de résider sur place. Le Pape s’inquiéta de ne pas les voir revenir et dépêcha sur place un évêque qui retrouva nos trois disparus… Le pape Boniface IV aurait alors autorisé la construction du monastère en y accordant une indulgence plénière du fait du passage des saintes reliques…
C’est Michel Vallet qui m’avait communiqué un article sur cette mystérieuse affaire, il y a une vingtaine d’années, mais, à son habitude, il a été incapable d’en tirer le moindre profit et d’établir un lien avec notre affaire de Rennes-les-Bains…
Pourtant la notion de “Grand Romain” et la présence d’un autel érigé par “Saint Paul-Serge”, aurait dû lui mettre la puce à l’oreille… On appelle cela brasser des documents en brassant du vent !…
Par ailleurs, je viens de faire une découverte étonnante, un constat curieux : les chercheurs amateurs d’ésotérisme n’arrivent pas à ouvrir, à entrer et à lire cet étrange livre d’Herman Treil, car son contenu leur brûle l’âme et ils n’y comprennent vraiment rien, enprisonnés dans le plus total aveuglement, tout comme les disciple de Jérémie cité plus haut… Cela nous prouve qu’il y a vraiment un enjeu terrible sous la cendre de la Légende des Siècles, et un très grand combat spirituel sur nos mystères…
Cela te fait quoi Jean-Claude de te retrouver sacristain du nouveau temple de Salomon, de te retrouver gardien de la fabuleuse cité de Theopolis, que tu peux contempler tous les soirs depuis chez, en pissant devant le pas de la porte…
Quelle chance tu as !…
+ + + + +
Beecham a écrit : Rappelez moi !
Le “Col-d’al-Pastre” c’est pas cette main de la Bergère posée sur l’encolure du Berger ? face à la maison de Dieu. (du point de vue des toponymes)
Beecham
Oui Bravo Beecham ! C’est exactement cela, le “Col-d’al-Pastre” c’est exactement l’encolure du berger sur laquelle la main de la Bergère (la divine Sagesse) vient de poser pour nous indiquer un élément essentielle de lecture et de compréhension du tableau de Nicolas Poussin “Les Bergers d’Arcadie”, mais avec une petite variante, car le mot “face” (à la maison de Dieu) est inapproprié.
Aucune oeuvre picturale, sauf peut-être La Joconde de Léonard de Vinci n’a fait l’objet d’autant de commentaires, d’interrogations et de spéculations que ce célèbre tableau “Les Bergers d’Arcadie” de Nicolas Poussin (1594-1665).
Nicolas Poussin disait : “Il faut lire ma peinture.” (Lettre de Poussin à Chantelou)
Nicolas Poussin disait aussi : “De même que les 24 lettres de l’alphabet servent à former nos paroles et exprimer nos pensées, de même les linéaments du corps humain servent à exprimer les diverses passions de l’âme pour faire paraître au dehors ce que l’on a dans l’esprit.” (Propos de Poussin rapportés par Félibien)
Le tableau “Les Bergers d’Arcadie”, dans sa seconde version se regarde depuis le sud vers le nord, exactement comme lorsque la troupe des trois prélats envoyée par le pape, Saint Boniface IV, a découvert la verte vallée de Rennes-les-Bains, la vallée des Croix, rechristianisée par Saint Paul-Serge, 1er Evêque de Narbonne…
Emerveillés d’avoir atteint leur but, cette joyeuse troupe partie en bateau de Rome et venant d’Espagne, et plus précisément après avoir accosté à Port de la Selva, au Cap de Creus (le Cap de la Croix), en Catalogne ; cette troupe intrépide dirigée par ces trois prélats missionnés par Saint Boniface IV (ces trois dignes “pasteurs” que l’on peut considérer comme étant les trois bergers du tableau de Nicolas Poussin, conduit par la divine Sagesse, la belle dame) ont découvert cette magnifique vallée verdoyante (aujourd’hui, Rennes-les-Bains) avec à son extrémité, tout au nord, une sainte montagne (le Pech Cardou, la mystérieuse cité de Théopolis) que l’on appelait alors « La Verdera », avec une source (Les Baings des Ladres aujourd’hui à sec, au sommet du Pech Cardou), et près de cette source, une grotte dans laquelle Saint Paul-Serge, premier Evêque de Narbonne avait érigé un autel en réparation au paganisme des Romains… pour y cacher quelques précieuses reliques telles que le chef (le crâne) de l’apôtre Saint Pierre, des reliques de Saint Paul, de Saint Pierre l’exorciste (un compagnon de Saint Pierre) et d’autres saints martyrs de la primitive Eglise des catacombes… et surtout une fiole du Précieux Sang du Christ que le Pape, Saint Boniface IV, voulait protéger de la profanation par les hordes barbares qui fonçaient sur Rome… Les trois clercs cachèrent les précieuses reliques dans cette grotte consacrée, en ce lieu rechristianisé du paganisme Romain par Saint Paul-Serge dont nous parle l’abbé Henri Boudet…
Le tombeau des Bergers d’Arcadie représente la nécropole antique du Pech Cardou, la cité merveilleuse cité de Thépolis, qui est un temple souterrain qui restera caché aux yeux des hommes jusqu’au jour ou Dieu fera réapparaître les fondations de ce Temple Chrétien et ses trésors, à savoir l’Arche d’Alliance (Arca Dei) et son précieux contenu auquel fut ajouté par Saint Joseph d’Arimathie la Sainte Coupe de la Cène, à savoir le SAINT GRAAL…
Et notre ami Brunelin a découvert un très important indice sur le tableau de Sainte Marie-Madeleine !…
Bonjour,
Pour l’instant, je ne répondrai qu’à la première partie de ton message. J’ai peut-être été un peu elliptique dans l’introduction de ce petit article (nécessité d’être concis sur Internet), mais ce que je veux dire, c’est que le presbytère, tel qu’on le voit de nos jours, est une création du début du XVIIe siècle. Il a dû succéder à un habitat qu’occupait le chapelain de la chapelle “comtale”. Je sais très bien que l’actuelle église paroissiale est d’origine wisigothe (la caractéristique des arcades en plein cintre observable depuis le choeur en est la preuve), mais les seigneurs de Rennes, qui en ont fait leur chapelle privée y ont adjoint un clocher, probablement à la fin du XIVe s. Cela a d’ailleurs eut pour cause de déstabiliser l’édifice, d’où ce piédroit en contre-partie, près du seuil actuel. Peut-être cela eut lieu un peu antérieurement, mais je pense que d’est au moment de la remise en état de l’église Sainte-Madeleine, au lendemain des guerres de Religion, qu’elle devint définitivement église paroissiale. Quant à tout ce que j’affirme concernant la réduction de l’église, la construction du presbytère et l’empiètement sur le cimetière, j’ai bien sûr tous les éléments de preuves, documents et sur le terrain.
Enfin, quant à l’emplacement qu’occupait jadis le périmètre ceint de la “forteresse” de l’époque des Wisigoths, je suis à peu près d’accord. Les vieux murs qui en indiquaient le tracé subsistèrent, à peu près, jusqu’au début du XVIIe, mais cela n’était plus qu’un souvenir, quelques vestiges devaient encore en donner l’idée. Ainsi, un chemin fut pratiqué en comblant les anciennes douves devant le château. C’est aujourd’hui la rue principale entre le château et l’alignement de maisons (dont la librairie “Empreinte” est l’une d’entre elles.
Bonsoir Michel,
C’est pas encore tout à fait comme il faudrait !…
L’église actuelle qui était la chapelle comtale à son origine, n’est pas wisigothique mais, je pense, carolingienne…
C’est l’ancienne forteresse de Rennes qui recouvrait le domaine de l’abbé Saunière et les alentours qui était d’origine Wisigothe…
Tout comme d’ailleurs le château ruiné du Bézu et quelques autre vestiges de la région…
Au château du Bézu, on aperçoit encore un pan de mur en arêtes de poisson, dans un angle des terrasses, côté Sud-est…
Personne n’en a encore fait de photo… J’avais découvert cela avec Georges Kiess, il y a 25 ans et je n’y suis jamais remonté depuis…
Il te faudrait maintenant penser à déménager vers l’Ouest !… Il va y avoir beaucoup de remue-ménage vers chez toi et vous risquez d’avoir les pieds dans l’eau.
Dans deux, mois, s’est l’Eglise qui va sérieusement s’agiter et se diviser… Il y aura aussi du souci du côté des Russes et des Chinois…
Meilleures pensées
RS
Je ne pense pas que l’on puisse affirmer que l’église de Rennes soit carolingienne. Si c’est le cas, on peut dire que les maçons ont travaillé “à l’ancienne”, au moins pour ce que l’on peut constater pour une partie de l’édifice,
Quant à tes prophéties climatiques, je t’en remercie; mais, pour ma part, j’habite sur une partie surélevée. Mais pour me rassurer, je vais consulter mon “Nostradamus pour les Nuls”…