Depuis un demi siècle que l’on parle de l’abbé Saunière sous le qualificatif du “curé au milliard”, il est certain que la renommée de Rennes-le-Château attire du monde. Du touriste curieux, voire interloqué, à des chercheurs aguerris ou amateurs. Pour certains, on ne les revoit jamais; d’autres, en revanche, viennent périodiquement sur le site, voire s’installent dans le pays.
Tous ne viennent pas pour trouver le trésor ni même pour estimer l’authenticité de cette histoire, certains viennent s’y ressourcer ou y puiser des énergies.
C’est un peu le cas d’un visiteur particulier qualifié de “druide” par le journaliste André Galaup, qui l’a rencontré à Rennes-le-Château en décembre 1985. Son nom : Daniel Christian Kelbiriou. Président de l’A.D.E.R. (Association pour la domestication des énergies renouvelables), l’homme se prit d’intérêt pour Rennes-le-Château à la suite d’une conversation avec un libraire de Villeneuve-sur-Lot.
A Rennes-les-Bains, Daniel Kelbiriou fit l’emplette du livre de l’abbé Henri Boudet, La vraie langue celtique. Ce fut une révélation !
“Il ne fait aucun doute que l’abbé Boudet savait. Son ouvrage renferme des choses étranges. S’il n’ a pas pu tout dire, il a cependant dit l’essentiel. A savoir que Rennes-les-Bains était, voici près de 4000 ans, l’un des deux lieux de commandement. Oui, Boudet dépassait les vues de l’église catholique. Il avait eu connaissance de quelque chose de très important et ce quelque chose il l’ a écrit et codé dans son livre. Un livre qui aurait été beaucoup plus compréhensible s”il avait été écrit en Bretagne. Pour ma part, il ne fait aucun doute que Rennes-les-Bains est une croix celtique marquée sur le sol…”
Bien sûr, Rennes-le-Château n’est pas en reste. La connivence entre les deux curés est évidente :
” Boudet-Saunière, deux hommes qui se complétaient à merveille. L’un écrivait et l’autre réalisait, mettant en place, aux abords de l’église qu’il allait restaurer à grands frais, quelque chose de fabuleux. Parallèlement à l’édifice en place, mais inversée, il créa dans le jardin une centrale énergétique comme l’étaient jadis les cathédrales. Face contre terre, il construit une autre église.”
Pour ce spécialiste, rien n’est ici laissé au hasard :
“Chaque objet est placé où il faut ; le tout centré dans une symbolique énergétique. Dans le jardin, le pilier sur lequel repose une statue de la Vierge est celtique ou néo-celtique. Il est un symbole qui nous dit comment circule l’énergie. Tout est pensé, placée là volontairement et dans un but bien précis.”
D’après un article d’André Galaup, paru dans le Midi Libre, en date du 31 décembre 1985.