En l’occurrence, il s’agissait des éditions Bélisane, en la personne de leurs novateurs, Claude Boumendil et Gilbert Tappa.
Le tome 1 des Archives de Rennes-le-Château était paru en 1987; le t. 2 était donc en instance d’être publié l’année suivante. On en était au stade des épreuves. Jusqu’alors, pas de remarques particulières, tout était ok ! Vint le chapitre des biographies d’auteurs et particulièrement la fiche consacrée à Jean-Michel Thibaux. Cette fois, Gilbert Tappa regimbe et me retoque au sujet de ma “complaisance” envers le signataire de l’Or du diable et des Tentations de l’abbé Saunière. C’est vrai que la publication de ces deux bouquins hybrides en avaient heurté plus d’un. Déjà, Boumendil et Tappa avaient exprimé leur indignation dans un des numéros des Cahiers de Rennes-le-Château. Dénonçant les dérives libidineuses de Jean-Michel Thibaux. Cela avait eu notamment pour effet l’hostilité de M. Buthion et de M. Lambège, maire de Rennes-le-Château, lorsqu’il s’est agi de réaliser des scènes du film l’Or du diable dans le domaine et l’église. Au final, l’équipe cinématographique s’est reportée dans un village de l’arrière-pays héraultais et le scénariste, Roger, Vrigny, a eu soin, tout de même, de gommer le caractère excessif des prétendues relations crapuleuses entre le Curé de Rennes et Marie Dénarnaud. Sont restées, les allusions appuyées entre Saunière et Emma Calvé (incarnée par Arielle Dombasle).
Depuis, on a fait mieux ! La farce anglo-américaine, c’est devenue : Jésus marié à Marie-Madeleine. Et ils ont fait beaucoup de petits mérovingiens !