Je m’étais promis d’appliquer la trêve Pascale (c’était le vœu de plusieurs aimables correspondants), ne plus répliquer aux sottises de Daffos 1er, surtout lorsqu’il voit en la VLC un livre de prophéties, faisant de Boudet-Jourde des Nostradamus de comptoir, prophétisant à près de 135 ans d’intervalle le sinistre de la cathédrale de Notre-Dame de Paris. C’est billevesée.
Je ne serai pas intervenu non plus en le voyant m’accuser d’être le coauteur du blog de Pierre Lalande, avec Rudy Jacquier. C’est calembredaine.
Mais le voir revenir, une fois de plus, sur cette ridicule affaire de la taille de Jean Jourde. C’est trop ! Depuis un certain temps et de livre en livre, il nous ballade avec cette faribole. C’est un sujet de frustration parce que, lui, Franck Daffos, n’a même pas pu tenter de s’engouffrer par la seule ouverture qu’il connaît, la cheminée de la Pierre de Trou. Alors, il extrapole.
J’ai parfois lu, sur différents forums, qu’on désespérait, un jour, d’avoir la réponse. Or, il y a bientôt un an, le hasard m’a fait cette faveur.
C’est venue suite à l’achat d’une dizaine de cartes postales issues de la collection que commercialisait l’abbé Saunière. En fait, elles provenaient toutes d’un même destinataire. La correspondance au verso indique bien qu’il s’agit d’un habitant de Rennes-le-Château qui s’adresse à une autre personne (domiciliée également dans l’Aude). Certaines donnent des nouvelles, d’autres évoquent le domaine de l’abbé Saunière. Or, l’une d’elles est particulièrement significative pour le sujet qui nous intéresse.
Au verso de la carte représentant la villa Béthanie et où figure un prêtre placé devant le seuil, le correspondant a noté chacun des éléments qui figurent sur la vue : “La villa Béthania“, “le jet d’eau” (il s’agit, bien sûr, du bassin, qui existe toujours) et le personnage habillé d’une soutane. Le nom indiqué est… le Curé Edmon(d) Rivière.
Mon contradicteur, à l’imagination fertile, pourra toujours faire fi de cette information, la décréter fausse ou insuffisante, mais j’ai tout de même tendance à ajouter foi à un document d’époque, dont la sincérité ne peut pas être mise en doute, plutôt qu’à une hypothèse schizophrénique d’un auteur dont les erreurs d’interprétation sont nombreuses. (1)
Bien évidemment, j’ai tenté de retrouver qui était cet abbé Edmond Rivière. En tout cas, il ne s’agit pas d’un prêtre d’une paroisse de l’Aude. Peut-être d’un autre diocèse ? A moins qu’il s’agisse d’un membre d’une congrégation religieuse du département ou non. Je ne doute pas que quelque fin limier parvienne à un résultat positif.
(1) A priori, l’affaire de l’abbé Gazel ne lui a pas servi de leçon.