En novembre 1911, en pleine tourmente procédurale avec l’Officialité de Carcassonne, l’abbé Saunière songe à vendre son domaine. La contre publicité que lui fait l’évêque depuis plus d’un an assèche ses sources de revenus. Il prend alors contact avec la banque Petitjean, qui est moins un établissement de dépôts qu’un fonds de gestion. Mais, lorsqu’il reçoit la visite du délégué pour déterminer la valeur du bien, le curé de Rennes a la malencontreuse idée de lui proposer un dessous-de-table pour éviter la commission revenant à la banque en cas de vente. Bien sûr, le fondé de pouvoir refuse poliment, mais fermement. Au final, en janvier 1913, l’abbé Saunière souscrira un emprunt auprès du Crédit Foncier pour un montant de 6000 francs. Marie Dénarnaud continuera de le rembourser bien des années après la mort du curé.