Parmi les papiers que laissa Marie Dénarnaud, on trouve le brouillon d’une lettre qu’elle rédigea où le nom de Lambrigot est cité, comme un des acheteurs possible du domaine de l’abbé Saunière. Mais, celui-ci y renonça, préférant jeter son dévolu sur une autre propriété.
Paul Lambrigot était un antiquaire de Carcassonne. Il avait deux magasins, l’un rue de Verdun, à Carcassonne, dans l’ancienne chapelle des Dominicaines ; l’autre, dans la Cité, une maison de style médiévale face à la cathédrale. C’est à lui que fut d’abord proposé l’achat des 46 pièces d’or de la période République romaine trouvées, en 1938 ou 1939, dans l’ancien bureau de l’abbé Saunière, qui était alors dans la tour Magdala. Cette fois encore, l’antiquaire renonça à cet achat, le jugeant trop important par rapport à ses capacités de le payer à son juste prix. On sait, en revanche, qu’il acheta différents objets anciens à Marie Dénarnaud au début des années 1920. Elle les tenait de l’abbé Saunière, qui les avaient précautionneusement remisés dans un réduit, derrière la cuisine du presbytère.
Voici quelques détails imagés sur ce professionnel, sa personnalité et ses magasins ⇒ ⇒ ⇒ ⇒ ⇒
En complément : voir le livre de Claire Corbu et Antoine Captier, Marie Dénarnaud – Bérenger Saunière, liés par un secret, Pégase éd., 2018.
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Détail amusant, c’est l’ancien magasin Lambrigot (devenu depuis longtemps habitation individuelle) que l’on verra dans le film Le Corniaud, avec Bourvil et Louis de Funès, transformé pour l’occasion en gendarmerie. Extrait d’une vidéo sur Youtube que l’on peut retrouver en inscrivant le titre de celle-ci dans la barre de recherche.