Non, ce n’est pas une nouvelle thérapie ni une certaine pratique de méditation à la mode ! La paréidolie ou paridolie (du grec para, “à côté de” et eidôlon, diminutif d’eidos, “apparence, forme”) est la propension, parfois, que l’on a d’associer un stimulus visuel informe (c’est le terme psychanalitique) à un élément identifiable, telle que la forme humaine, physique ou animale. Cela tient du principe selon lequel le cerveau structure son environnement en permanence, au besoin en transformant les informations fournies par la rétine en objets connus.
A la différence des illusions d’optique qui découlent des lois universelles de la perception humaine, chacun peut, dans le cas des paréidolies, voir une chose différente. Les attentes, les prédispositions, la culture de chacun à un impact sur ces “projections”. Source.
Certains verront un profil humain dans l’accumulation de rochers, une figure animale dans les contours d’un champ vu d’avion, une structure moderne dans un nuage, un Christ dans un décor peint, etc…
Dans l’affaire de Rennes, c’est donc nous replonger dans les sempiternelles identifications du Cheval de Dieu, des croix, calvaires, signes codés que beaucoup pensent apercevoir ici ou là, sur des rochers, des falaises, des pierres tombales, dans l’environnement castelrennais.
Nous savions déjà que c’était une douce phobie, nous en savons désormais le nom.