Le 20 juillet 1997, un office religieux fut célébré dans l’église de Rennes-le-Château par l’abbé Bigot, Curé d’Espéraza. Il convenait de commémorer le 100ème anniversaire de la consécration de l’église Sainte Marie-Madeleine.
Dans son n° 4, paru en décembre 1997, le bulletin de l’association Terre de Rhedae en rendait compte.
Il établissait également la mise en place d’une nouvelle cloche, en remplacement de l’ancienne, alors inapte à remplir son rôle. Ce “baptême” eut lieu le 7 décembre 197, à l’issue d’une messe solennelle, en présence de Mgr Despierre, évêque de Carcassonne.
Dans cette livraison de décembre 1997, un coup de projecteur est également apporté à un élément archéologique dont la présence sur le faîte de l’église était connu depuis longtemps. Désormais, il a trouvé sa place dans le Musée du Presbytère.
Un spécialiste toulousain, qui enseigne à la faculté du Mirail, à fourni quelques appréciations sur ce “chapiteau antiquisant”, orné de pampres (symboles chrétiens primitifs), de feuilles d’alcanthe et rosettes.
Il y a tout d’abord hésitation sur le matériau le constituant, s’agit d’un marbre blanc ou d’un calcaire lithographique ? De même, sa date de conception oscillerait entre le Vème et le VIIIème siècle.
En fait, cet élément ne serait autre que l’ancien bénitier de l’église de Rennes, avant que Saunière ne le remplace par celui que l’on sait.
Pour qu’il trouve sa place sur le faîte du toit de l’église, plantée d’une croix de fer, le Curé l’a fait préalablement raboter sur deux de ses faces latérales.
Notre expert toulousain n’est pas sans signaler également la présence d’une colonne, “bizarrement incluses dans le mur du clocher”, côté cimetière. Quid ?
Plusieurs fois, j’ai fait part de mes réflexions, à savoir qu’il s’agit là du balustre qui devait orner l’entrée du choeur, avant d’être remisé (sans doute au XVIIème siècle) près de l’ouverture du Tombeau des Seigneurs. Le fait d’être fiché dans le clocher était une façon de marquer la fin de la lignée des Hautpoul de Rennes, dramatiquement éprouvée par la mort du petit Joseph décédé le 8 mars 1739, à l’âge de 17 mois.
Mais, ceci est une autre histoire…